Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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samedi 6 mars 2021

Jacques Halbronn Les piéges du structuralisme dans l'approche de l'astrogie. Le cas Dane Rudhyar

Les  pièges du  structuralisme dans l'approche de l'astrologie Le cas Dane Rudhyar par  Jacques  Halbronn       Rares sont ceux parmi ceux qui se lancent dans une description de l'"astrologie qui ne tombent pas dans le panneau du structuralisme,  et Dane Rudhyar n'échappe pas à la régle.  Certes,  l'on va  assaisonner l'astrologie d'une façon ou d'une autre mais le produit de base reste fondamentalement le même  ce qui vient sensiblement relativiser les différences entre les écoles si bien que l'on ne peut guère reprocher aux astrosceptiques de parler de l'Astrologie avec un grand A majuscule et au singulier.Disons que le discours astrologique, pour peu que l'on  fasse abstraction de certaines variantes s'articule, tourne, en gros, autour des mêmes techniques, sans en omettre la moindre, en une sorte de  vertige  d'exhaustivité qui  atteint d'ailleurs aussi bien la tradition astrologique que le système solaire dont il serait criminel et en tout cas bien mal vu/venu  de soustraire quoi que ce soit. C'est  le syndrome du puzzle dont les dernières pièces seraient encore à venir chez ceux qui jouent encore au jeu des 12 planètes  correspondant aux 12 signes. De nos jours, le grand astrologue est celui qui est capable de donner du sens à tout ce qui fait partie de l'attirail astrologique comme, en consultation, à tout ce qui arrive au client. Tout est bon dans le cochon. Rien à jeter. On pense à un Jean-Pierre Nicola qui réalisa un assez beau casting avec son Astrologie Conditionnaliste, re formulant, rebaptisant, dans les années soixante, toutes les données de l'astrologie traditionnelle, comme l'avait fait avant lui Dom Néroman, trente ans plus tôt et après lui Patrice Guinard. trente ans plus tard. Nous mêmes, nous avons été soumis un temps à une telle tentation mais, grâce au ciel, nous nous sommes, très tôt, méfiés, de la juxtaposition des dispositifs, flairant les redondances, les doubles emplois. Notrd méthodologie pourrait se résumer ainsi  , ce qui nous semble assez écologique : respecter les besoins et les moyens. Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ?. Le rasoir d'Occam. Comprenez qu'au lieu de se demander ce dont on a besoin pour assumer une certaine tâche, l'on vous demande de vous débrouiller pour donner, trouver du travail, de l'emploi à tant de personnes, pas une de plus pas une de moins. Il va falloir à tout prix les caser !.Là où un employé suffirait, il faudra en mettre trois et ainsi de suite, quitte à diversifier les affectations jusqu'à l'absurde. C'est comme quelqu'un qui devrait habiter dans un cinq pièces à lui tout seul : il lui faudra pas mal d'imagination pour donner l'impression que « tout va très bien, Madame la Marquise ! ' RAS. Quant aux moyens, encore faudrait-il s'interroger sur la faisabilité, la viabilité d'une telle entreprise ! Il faut ici parler de syncrétisme : lorsque l'on rassemble des données traitant certes d'un même domaine mais selon des angles différents, voire qui s'excluent mutuellement. Et l'astrologie est malade du syncrétisme. L'approche structuraliste tend à nier le syncrétisme en cherchant à démontrer qu'il y a unité, complémentarité. Il conviendrait de mettre un terme à une telle entreprise de désinformation. Mais comment restituer la spécificité de chaque courant quand il y a tant d'interférences ? C'est la dialectique de la diachronie et de la synchronie. L'historien ne peut que révéler les constructions syncrétiques qui nous font penser à ces monstres dont d'ailleurs l'astrologie zodiacale est farcie avec le sagittaire (centaure) et le capricorne (chèvre poisson). Un des pires syncrétismes reste celui, on l'aura compris, qui confond astronomie et astrologie, et la Tétrabible est certainement une œuvre typiquement syncrétique. Selon nous, la vraie astrologie n'a besoin que de deux planètes, l'une en haut, dans le ciel Jupiter et une autre dans le thème, le Soleil, ce qui suffit à organiser les sociétés humaines, faute de quoi, il y a surcharge des signifiants par rapport aux signifiés, ce qui conduit à un « sur-découpage », à une inflation, qui nuit à la pertinence du discours astrologique. Quand on lit Rudhyar, on a souvent l'impression qu'il coupe les cheveux en quatre, sous la pression de la quantité des facteurs à gérer, auxquels il faudrait nécessairement assigner quelque raison d'être, introduire une énième distinction et parfois il semble se complaire dans un tel exercice acrobatique qui confère à l'astrologie une richesse factice.                 JHB 06 02 21

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