Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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jeudi 15 avril 2021

jacques Halbronn La prévision en astrologie et la question des orbes

La prévision en astrologie et la question des orbes par Jacques Halbronn Le multiplanétarisme est-il compatible avec la notion de cycle ? L'astrologie multiplanétariste est constamment soumis à la tentation de passer d'un cycle à un autre, d'une planète à une autre et comme nous l'expliquait Roger Héquet, une configuration doit être extrémement précise car son espace-temps est limité du fait même de la multitude de facteurs en lice . Le multiplanétariste va se forger une certaine conception très ponctuelle du cycle en mettant en avant une exigence de précision à satisfaire et à respecter, ce qui peut aller jusqu'au jour même.. A contrario, l'astrologue monoplanétariste.. va développer une autre approche. Il n'a pas une ribambelle de facteurs à gérer et c'est comme s'il avait un enfant unique dont il pourrait s'occuper à plein temps. On conçoit que la notion de phase prendra alors un tout autre sens et sera bien plus extensive, ce qui se fera certes aux dépens de la « précision » revendiquée par l'astrologue « multifactoriel ». Le cas d'André Barbault illustre certaines difficultés pourpenser correctement la cyclicité. Dans le numéro de la revue Destins de janvier 1954, Barbault concluait que l'année 1953 avait été marquée par la conjonction Saturne -Neptune mais que l'année 1954 le serait par la conjonction Jupiter-Uranus (en cancer). Autrement dit, l'impact de Saturne-Neptune se trouvait cantonné à 1953 alors que ce cycle dure 36 ans ! Certes, en 1964, Barbault mettra en avant l'opposition de Saturne à Neptune, sur l'axe Gémeaux Sagittaire. (La crise mondiale 1965, Paris, Albin Michel, 1964). Autrement dit, deux sons de cloche.On finit par ne plus très bien comprendre comment Barbault procédait à l'époque, avant de passer à son indice cyclique, en 1967 où il regroupe les cycles de 5 planètes « lentes » (Les astres et l'Histoire, Pauvert, 1967) en un seul et même graphe. A ne pas prendre de marges, Barbault aura manqué deux événements majeurs liés à la conjonction Saturne Neptune (en fait au cycle de Saturne comme nous l'avons expliqué ailleurs (cf sur Nofim.unblog.fr). S'il avait adopté une certaine orbe, Barbault aurait pu explique la formation de l'Union Européenne avec le dit cycle, au cours des années 1954-57 (CECA, Traité de Rome) mais encore eut-il fallu qu'il précisât par quelles phases passait le dit cycle, centrifuge ou centripéte, ce qui constitue selon nous la dualité cyclique. Et en 1989, Barbault aurait pu englober dans le cycle Saturne-Neptune l'effondrement de l'URSS, événement autrement plus important que la chute du Mur de Berlin. Mais Barbault allait se précipiter prématurément sur cet événement correspondant à la date de conjonction des deux planètes au lieu d'attendre ce qui allait advenir par la suite et il faudrait vérifier comment Barbault a expliqué astrologiquement le démantèlement de l'URSS qui suivit ce qui n'était qu'un signe avant coureur, probablement en se servant d'un autre cycle, d'une autre combinaison astrale, multiplanétarisme oblige.. Or, la tradition astrologique a prévu un tel temps d'attente avec le semi carré et le sesqui carré qui reportent,repoussent les échéances. En Allemagne, au début du siècle dernier, on a introduit la notion de mi-point, à savoir un temps intermédiaire, ce, qui là encore donne de l'air à la prévision. Par ailleurs, l'on sait bien qu'une saison ne bat pas son plein lors d'un équinoxe ou d'un solstice et qu'il suffit d'observer comment les choses prennent progressivement tournure, s'amplifient. Pourquoi ne pas admettre que l'on a ici affaire à un processus que l'on peut suivre dans son développement, dans sa croissance. Certes, l'on peut déterminer un point de départ, un commencement lors de la formation de la configuration mais il faut ensuite donner du temps au temps. Faute de quoi, l'on conduit l'astrologie dans le mur même avec le meilleur modèle qui soit parce que l'on ne sait pas s'y prendre ! Mais Barbault n'aura jamais cessé d'osciller. On nous parle de son cycle Saturne Neptune dont l'impact d'ailleurs, n'est nullement limité à la Russie – on l' a vu plus haut à propos du « Marché Commun' en Europe de l'Ouest. Mais au départ (cf ses articles dans les Cahiers Astrologiques et dans son bulletin Astrologie Moderne)il s'intéresse à 4 planètes – deux « rapides » Jupiter et Saturne (12 et 28 ans et deux « invisibles », Uranus et Neptune, aux cycles sensiblement plus longs -84 et 165 ans) et on a vu comment il voyait les choses en 1954. Mais dix ans plus tard, ce sera surtout le cycle Saturne- Neptune qui l'intéressera.D'ailleurs, Barbault faite le grand écart ; d'un côté un cycle Saturne-Neptune qui ne concernerait que le destin de l'URSS, née en 1917 sous ces auspices et de l'autre un indice cyclique censé impacter le monde dans sa totalité comme il l'annoncera pour 1982-83, changeant son fusil d'épaule pour revenir in extremis à Saturne-Neptune après la chute du Mur de Berlin, fin 1989. Le probléme de Barbault, c'est qu'en astrologie multiplanétaire, il n'est pas nécessaire de baliser un cycle de bout en bout, et donc Barbault reste sur une position, paradoxalement, d'un seul tenant sans nuancer ni décliner son propos prévisionnel ! Non seulement, il n'accorde pas d'orbe au cycle Saturne-Neptune, ce qui lui fait manquer ce qui va se passer dans les années qui suivent 1989 comme on l'a montré plus haut-mais en plus il ne prend pas la peine de regarder les signes zodiacaux où se forme la conjonction, ce qui lui aurait permis de ne pas mettre sur le même plan le climat « équinoxial » de 1953 et le climat « solsticial « de 1989 à savoir des effets diamétralement opposés/ En conclusion, nous dirons que les saisons sont un bon modèle pour penser la cyclicité et que Paris ne s'est pas fait en un jour. Il y a un temps pour la conception et un temps pour la mise au monde et il ne faut pas les télescoper ! JHB 16 04 21

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