Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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dimanche 18 avril 2021

jacques Halbronn Les malentendus planétaires autour des résultats statistiques Gauquelin.

Les malentendus planétaires autour des résultats statistiques Gauquelin par Jacques Halbronn Les Gauquelins avaient noté, en leur temps, que leurs descriptions des types planétaires recoupaient celles que l'on trouvait dans la littérature astrologique. A quoi cela tiendrait-il donc ? Selon nous, au fait qu'une certaine astrologie aura déteint indument sur l'autre. Il est grand temps de comprendre que l'astrologie rotationnelle a le monopole des typologies planétaires et même des typologies tout court, ce qui exclue les typologie zodiacales si populaires et qui font en quelque sorte double emploi, le double emploi étant le symptome caractéristique du syncrétisme et du mimétisme. André Barbault avait compris qu'il ne fallait pas accorder trop d'importance à la mythologie planétaire et dans son astrologie mondiale, il n'avait cesser de s'en éloigner, de s'en démarquer, que ce soit à propos du cycle Saturne-Neptune ou que ce soit pour son indice cyclique.Autrement dit, il fallait éviter toute représentation préalable de la signification d'une planète alors que tant d'astrologues prennent les noms des planétes comme un acquis qui ne saurait faire le moindre doute. Ot, une difficulté se présente d'entrée de jeu pour l'astrologie que nous appelons cyclique pour la distinguer de l'astrologie rotationnelle, même si l'on peut toujours arguer que tout est cycle. Mais on se comprend : l'astrologie rotationnelle ignorer la durée de révolution des planètes dont elle se sert, ce n'est pas pour elle une donnée utile puisque, au regard de cette astrologie, toutes les planètes, de la plus rapide à la plus lent subissent le même sort. Ainsi, quand nous nous sommes interrogés sur le rôle de Saturne (cf notre Astrologie selon Saturne, 1994) nous n'avons aucunement posé que cet astre correspondait aux descriptions mythologiques ou à celles fournies par Gauquelin sur une certaine catégorie socio-professionnelle. Et avec raison car on ne mélange pas les torchons et les serviettes. Une chose est de décrire une certaine caste liée à une certaine activité, une autre de constituer un cycle pouvant se structurer en un certain nombre de phases, de périodes, un seul cycle pouvant servir un tel projet. Car on est dans une problématique de temps social et non d'espace social, qui exige l'action en paralléle, en simultané de plusieurs facteurs. Mais alors qu'a-t-il bien pu se passer pour qu'on en soit arrivé à adopter la typologie planétaire pour traiter de cyclologie ? C'est tout simple : l'astrologie rotationnelle aura été la première à se constituer, à se formaliser, en raison du caractère primitif -non cyclique- de l'astronomie dont elle dépend. Et dès lors, elle aura laissé son empreinte sur le nom des planètes. Arrêtons nous un instant pour aborder la question des rapports entre astrologie rotationnelle, astronomie et mythologie. Est-ce la mythologie qui aura influé sur les catégories de l'astrologie rotationnelle ou est-ce l'inverse, à savoir que la mythologie aura reflété la division social du travail instaurée par cette astrologie des castes ? Il semble que tout soit lié et interdépendant. En bref, voilà les planètes dotées d'appellations correspondant à un certain ordre social articulé sur l'astronomie. Plus tard, quand se développera cette autre astrologie « cyclique », l'on conservera de telles dénominations par pure commodité de même que de nos jours et en pleine domination chrétienne médiévale on aura continué à se servir de ces noms sans songer à leur dimension mythologique. Autrement dit, quand les Gauquelins relévent de tels recoupements entre leurs résultats statistiques et la « tradition » astrologique, ils font fausse route. Il n'y a là rien de bien étonnant puisqu'il s'agit d'un code qui aura été repris dans un tout autre contexte. Mais là où ils ont raison, c'est quand les tenants de cette astrologie cyclique prennent au sérieux ces appellations et entendent en tirer quelque enseignement tout comme pour le nom des signes du zodiaque alors que là encore, on est dans le métalangage comme lorsqu'on donne à tout un quartier des noms de poètes (dans telle ville du 93), de savants (Paris XVIIe), de capitales de l'Europe (Paris VIIIe) ou de lieux ou de personnages liés à l 'épopée de Jeanne d'Arc (Paris XIIIe) On aura compris que le nom des planétes (on ne parle pas des transsaturniennes, évidemment) est parfaitement en phase avec les résultats Gauquelin ce qui achève de leur conférer un soubassement historique mais qu'il ne saurait être de la moindre portée pour ce qui regarde l'astrologie cyclique laquelle n'a d'ailleurs besoin que d'un très petit nombre de curseurs- deux selon nos travaux, Jupiter et Saturne, les deux planètes formant une « grande conjonction » selon Albumasar (Xe siècle) Le problème, c'est que d'un côté Gauquelin avoir fait le tour de l'Astrologie alors qu'il n'en avait mis à jour que la partie la plus archaique et que de l'autre, les astrologues auront voulu croire que le dit Gauquelin avait prouvé une fois pour toutes la réalité du « fait » astrologique dans son ensemble , d'autant qu'ils auront fini par mixer ces deux astrologies pour ne plus en faire qu'une comme le montre la pratique ordinaire du thème natal qui combine les maisons et les signes en un seul et même tableau  sans parler, comme on l'a déjà noté, l'établissement d'une typologie zodiacale en concurrence avec une typologie planétaire. Or, si la typologie planétaire a pu être validée par Gauquelin, il n'en aura rien été de la caractérologie zodiacale. Pour nous, le signe solaire n'a pas fonction psychologique mais fonction purement prévisionnelle, par le jeu des transits planétaires en aspect avec le radix, ce qui correspond d'ailleurs peu ou prou à la pratique des horocopes de presse avec leurs décans (depuis le temps de Marie-Louise Sondaz, à la fin des années trente du siècle dernier). JHB 18 04 21

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