Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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samedi 10 avril 2021

jacques halbronn Pour une lecture critique de la Tétrabible de Ptolémée sur les rapports planètes/signes

Pour une lecture critique de la Tétrabible de Ptolémée sur les rapports planètes/signes par Jacques Halbronn De nos jours, certains s’imaginent qu’il est bon de se familiariser avec les textes astrologiques anciens lesquels nous fourniraient un état premier de la pensée astrologique. Or, ces textes exigent une approche critique pour déterminer leur éventuel état de corruption. Le probléme tient au fait que tout un chacun n’est pas capable de formuler un diagnostic viable sur ce point, permettant de restaurer un état plus ancien mais plus cohérent car selon nous, un système est toujours cohérent au départ et c’est ensuite qu’il se détériore Nous avons déjà relevé les faiblesses du dispositif des maitrises planétaires dans la Tétrabible et nous travaillons sur ce point depuis ..1969, soit une bonne cinquantaine d’années. Selon nous, le dispositif initial ne consistait pas dans les « doubles domiciles » mais englobait ce qu’on appelle les domiciles et les exaltations des planètes (Clefs pour l’Astrologie, Paris 1976 et Mathématiques Divinatoires, Ed Trédaniel 1983 ). Ptolémée veut nous faire croire qu’il a disposé d’unesérie de 7 planètes et que pour affecter chaque signe au moyen des deux « planètes »,, d’un point de vue géocengtrique, c’est à dire en incluant les luminaires, Lune et Soleil. L’interprétation ordinaire nous parle de sept positions dont cinq seront dédoublées, les luminaires étant dispensés de subir ce processus.Le probléme, c’est que ce faisant, on s’éloigne de la réalité astronomique du « thema mundi » en ne respectant plus les élongations de Mercure et de Vénus, respectivement de 28° et de 48°. Mercure en vierge et Vénus en Balance, cela va à partir du Soileil domicilié en Lion mais pas en ce qui concerne leurs symétriques en Gémeaux et en Taureau. C’est ce qui rend une telle proposition invraisemblable. La lecture critique que nous proposons implique de faire l’hypothèse d’un second dispositif jumeau, à savoir celui qui place les luminaires non plus par rapport au Solstice d’Eté mais par rapport à l’équinoxe de printemps -Bélier-Taureau, ce qui est d’ailleurs en accord avec le dispositif dit des exaltations. Or, bien que ce dispositif soit bien connu (cf nos Clefs pour l’Astrologie, Paris, Seghers 1976), il est considéré comme une structure séparée comme s’il n’était pas concevable d’envisager un tableau réunissant les deux agencements plutôt que de nous parler de « doubles domiciles ». D’ailleurs, le dispositif des exaltations n’a pas subi un tel dédoublement. Certaines chercheurs au Xxe siècle l’ont toutefois envisagé, comme Dom Néroman dans les années Trente du siècle dernier, ce qui, une fois de plus ne collait pas avec les exigences astronomiques. Or, si l’on revient sur les prétendus « doubles domiciles » de Mercure et de Vénus, respectivement en Gémeaux et en Taureau, comme par hasard, ce sont des signes de printemps et non de fin d’Eté et début d’Automne : Vierge et Balance. Etrange coincidence, en effet. Pour nous, il est clair que le dispositif de la Tétrabible regroupe en un seul schéma les deux séries de domicile et d’exaltation à condition toutefois de réintégrer les luminaires des exaltations abents de l’agencement ptoléméen.Mais alors, ne risque-t-on pas d’aboutir à une autre impossibilité, à savoir 14 positions planétaires pour seulement 12 signes ? C’est là qu’intervient une autre hypothèse, à savoir que Saturne serait en trop, serait le « odd man out », l’intrus. L’on commence à comprendre que ce « septénaire » planétaire est suspect, ne serait-ce que parce que le 7 est un nombre impair. Ce serait évidemment mieux avec le 6, nombre pair. Or, dans la littérature cabalistique, l’on a déjà un exemple comparable, au niveau des 22 lettres de l’alphabet hébraique et là encore, l’on se heurte à un obstacle, cette fois d’ordre grammatical. Le sytème prévoit 7 lettres doubles et 12 lettres simples, ce qui renvoie aux planètes et aux signes. Mais la grammaire hébraique ne connait que six lettres ayant une double prononciation selon que l’on y place ou non un point à l’intérieure (le « daguesh »). On aura rajouté pour faire 7 la lettre Resh qui n’obéit pas à cette régle et en plus les lettres mères correspondant aux Quatre Eléments ne sont alors plus que trois ! Il est clair que c’est la volonté d’arriver au 7 qui aura généré un tel déséquilibre. Et nous en conclurons que c’est ce qui s’est passé pour la présentation transmise par Ptolémée lequel, à notre avis, aura simplement cherché à expliquer un texte dont il ignorait le modus operandi (cf le livre des Fondements d’Abraham Ibn Ezra, et notre édition Retz 1977). La mythologie grecque vient nous confirmer sur cette piste puisqu’elle place Saturne- Kronos au ban de l’Olympe, en l’exilant, ce Kronos qui aurait dévoré ses enfants à l’exception de Zeus. Et précisément, Saturne qui est la planéte qui fait suite à Jupiter doit être mis hors jeu pour que tout puisse rentrer dans l’ordre. Ce qui donne pour les exaltations de Mars, le Verseau et de Jupiter le Capricorne, les deux signes attribués à Saturne dans le dispositif figurant dans la Tétrabible. On a d’ailleus l’exemple d’un tel scénario à la fin du XVIIIe siècle lorsqu’il aura fallu « caser » Uranus en lui attribuant le signe du verseau, laissant Saturne avec un seul signe, le capricorne. D’ailleurs actuellement, certaines planètes ont encore deux signes comme Mercure et Vénus alors que Mars, Jupiter et Saturne n’en ont plus qu’un, en raison de l’insertion successivement d’Uranus (verseau), Neptune (poissons) et Pluton (scorpion) La tension entre le 6 et le 7 a laissé des traces dans le Pentateuque où l’on trouve à la fois les 12 tribus et le songe des 7 vaches, un récite de la Création en six jours complété par un septième jour. JHB 10 04 21

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