Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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lundi 19 avril 2021

jacques Halbronn La dialectique du fixe et du mobile en Astrologie

La dialectique du fixe et du mobile en Astrologie par Jacques Halbronn Il y a un équilibre à trouver : à la fois une certaine astrologie tend à fixer les choses et à la fois une autre à les faire évoluer dans le temps.Or, chacune se distingue de par les moyens qu’elle a à sa disposition. C’est ainsi que paradoxalement, plus les astres sont dotés d’un mouvement rapide et plus ils ne laissent pas le temps au temps. Selon nous, la prévision astrologique nécessite des périodes relativement longues.En ce sens, la prévision ne saurait se fixer sur une seule date mais sur une série, un enchainement de dates,la première date qui se présente n’étant généralement pas la plus marquante et en ce sens, l’astrologue ne saurait s’arrêter prématurément en clamant « c’est arrivé comme prévu ! » car il peut y avoir une suite qui reléve de la même prévision, dans la foulée. Faute de quoi, l’astrologue aura besoin de faire jouer une autre configuration au lieu de s’en tenir à la première, ce qui est une politique de gribouille fort peu économique. Cette dialectique du fixe et du mobile est déjà signalée dans le classement des signes en fixes et mutables mais aussi dans le passage des planètes dans les signes, surtout si l’on envisage, comme nous le proposons, de définir un signe comme délimitant un certain ensemble d’étoiles fixes puisque de facto tout découpage de l’écliptique englobe inévitablement quelques étoiles fixes, bien plus nombreuses que ne le sont les planètes… Si l’on compare l’Ascendant au signe « solaire », force est de constater que la détermination du signe ascendant se joue en deux heures environ, dans le mouvement diurne alors que celle du signe solaire se joue sur plusieurs semaines, ce qui n’exige pas la même précision quant aux données de naissance. A la limite, on peut concevoir que l’on puisse changer l’ascendant d’un nouveau né en avançant ou retardant de fort peu de temps la naissance alors que cela ne saurait s’envisager, sinon à des rares occasions, pour le signe solaire et même pour la Lune. Autrement dit, l’Ascendant est plus « mobile », plus fluctuant que le signe solaire qui, comparativement, serait « fixe » en ce sens que l’on n’aurait guère de marge pour le changer lors de l’accouchement. L’astrologie est , à notre sens, fortement marquée par une telle dualité puisque cela renvoie à la distinction entre Saturne et Jupiter. Les travaux que nous avons conduits nous aménent en effet à opposer une astrologie qui se déroule imperturbablement sans que nous n’ayons prise sur elle : c’est la vision de l’astrologie mondiale d’un André Barbault à une astrologie « relativiste »,telle que nous l’avons définie, laquelle accorderait aux sociétés une certaine marge de manœuvre, une variable d’ajustement.L’une reléve de Saturne, l’autre de Jupiter, ces deux astres étant les gardiens de notre Humanité. Et de fait nous avons bien besoin de ces deux énergies car nous ne pouvons vivre ni dans une complète fixité ni dans une complète mutabilité. Est ce que toute idée de cyclicité n’exige pas le recours à ces deux facteurs permettant à la fois le départ et le retour. Retour à quoi s’il n’y a pas une part de fixité ? Si nous mettons de côté l’astrologie, sous quelque forme que ce soit, le débat se révéle être bien plus large :on pense aux arguments sociopolitiques en faveur ou non de l’égalité des sexes. En termes de « mobilité » sociale, nul doute que l’on puisse, du moins jusqu’ à un certain point, faire bouger les lignes et cela nourrit bien des espèrances projetées sur l’avenir. Mais une hirondelle ne fait pas le printemps et une imposture se voit souvent percée à jour.Certes, les femmes peuvent se voir offrir une image plus positive d’elles-mêmes mais cette mobilité tôt ou tard va se heurter à certains obstacles.. Face à de la fixité, la mobilité peut certes jouer certaines cartes mais toujours dans certaines limites. Et de fait, une certaine mutabilité peut entretenir la formation de quelques chimères. Jupiter nous accorde de la liberté à ‘échelle individuelle mais il se heurte à des constantes qu’il ne peut que modifier qu’à la marge. Dans le cadre d’une astrologie relative, nous avons depuis quelque temps mis l’accent sur le choix des chefs (Jupiter) que telle société se donne car de ce choix, de cette élection, dépendra en partie l’impact saturnien si l’on admet le processus des transits de Jupiter sur le soleil natal puisque selon le soleil du chef choisi, un même cycle ne sera pas vécu pareillement.. Nous voyons en présence trois types d’astrologie : - une astrologie rotationnelle à la Gauquelin qui quelque part laisse le choix de la planéte ‘ascendante » au né ou à ses parents – c’est selon-, puisque les planètes se suivent à très peu de distance les unes des autres, au cours du mouvement diurne, mais cette astrologie ne saurait être prévisionnelle étant donné qu’elle œuvre sur le très court terme, elle est typologique. Cette première astrologie gère la division du travail, notamment entre les martiens, les jupitériens et les saturniens, ce qui constitue une donnée socio-professionnelle fixe. une astrologie « mondiale » qui fixe une certaine mentalité dans la société, soit dans le sens d’un oubli des clivages soit dans leur renforcement.(passage de Saturne sur les équinoxes et les solstices de sept ans en sept ans) Une astrologie « relativiste » jupitérienne qui se situe à l’interface ente les deux premières en ce qu’elle permet de moduler le cycle saturnien par le choix des chefs. On peut soit prendre un chef qui ira dans le sens de la phase saturnienne en cours, soit qui en prenne le contre pied et en modére les effets. Rappelons que le chef est déterminé dans la durée de ses phases successives (de trois ans en trois ans) par le cycle de Jupiter., La dialectique planète-étoile est absolument nécessaire à la pensée astrologique ne serait-ce que pour incarner un certain équilibre et constituer quelque garde-fou face

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