Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
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récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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lundi 26 avril 2021

Jacques Halbronn Le cycle de Saturne au prisme de l'astrologie stellaire et de l'astrologie saisonnière

Les 4 étoiles fixes royales et les axes équinoxiaux et solsticiaux au prisme du cycle de Saturne- Le test événementiel. Les 4 étoiles royales relevant d'une fort ancienne tradition astrologique ont pu correspondre, à une certaine époque, aux équinoxes et aux solstices déterminant les 4 saisons terrestres(.-cf infra)..Mais du fait de la précession des équinoxes, ces étoiles ont -elle pu conservé leur statut, telle est la question que nous poserons dans la présente étude ? Nous avons déjà abordé ces questions par le passé sous différents angles mais cette fois ci, comme on dit, ce serait le « bon » car on peut avoir une intuition, voire une prémonition mais ne pas être capable de la gérer immédiatement au mieux. Nous avons déjà souligné la nécessité de « stellariser « les notions comme l'ascendant, l'équinoxe, le soleil de naissance car cette stellarisation permet un repérage céleste et facilite notamment le visuel planète-étoile et sous tend la notion de transit. La stellarisation, on l'aura compris, consiste à associer à une certaine étoile fixe tel ou tel facteur mobile. C'est ainsi d'ailleurs que l'on aura pu , à une certaine époque, découvrir le phénoméne de la précession des équinoxes lorsque l'on a observé que l'étoile correspondant à l'équinoxe vernal n'était plus la même que par le passé. Certains adversaires de l'astrologie auxquels emboitèrent le pas nombre d'astrologues, affirmèrent que les étoiles fixes n'étaient donc pas un référentiel fiable,que tout le Zodiaque s'en trouvait décalé. Mais par ailleurs, à la fin du XVIIIe siècle, avec notamment le Français Charles François Dupuis et son Origine de tous les cultes, l'on commença à se demander si un tel glissement de l'étoile vernale par rapport au point vernal que la dite étoile était censée représenter, n'avait pas été la base d'une religion astrale, d'où la théorie des Ere précessionnelles d'une durée d'un peu plus de 2000 ans chacune., Mais les choses ne sont peut être pas à considérer de cette façon car il ne faut pas sous-estimer le poids des habitudes. Si les hommes ont pu s'habituer à accorder une importance particulières aux 4 étoiles fixes dites « royales » est-il si évident qu'ils aient été en mesure par la suite de changer d'étoile fixe comme de chemise du fait de la dite précession. On sait qu'un décalage comparable aura pesé sur la réforme du calendrier,dans la seconde moitié du XVIe siècle, ce qui aura conduit à un saut de dix jours, dans le monde catholique romain.(1582) mais l'on sait aussi que le mois du ramadan ne s'articule pas sur les saisons et passe progressivement d'une saison à l'autre. Grave question pour la prévision astrologique du moins lorsqu'elle accorde quelque importance, au passage d'une planéte sur les équinoxes et les solstices. Et en ce sens, faudrait-il suivre l'exemples de l'astrologie dite « sidéralistes » (cf Dorsan.Retour Retour au zodiaque des etoiles, vous n'etes pas nes sous le signe que vous croyez Dervy, 1985)  qui recourent à l'Ayanamsa (nom de la revue sidéraliste de Marie Delclos), avançant toutes les positions de 24°  écart qui correspondrait au décalage provoqué par la dite précession, dont le nom indique un retour en arrière, par opposition à la « succession » ? Toutefois, il semble préférable de se réferer aux étoiles fixes plutôt qu'aux constellations (littéralement ensembles d'étoiles) qui les englobent et qui ne sont que des découpages commodes. Mais l'attachement aux constellations ne fait-il pas pendant aux 12 « signes » à raison de 3 signes par saison , chers aux astrologues tropicalistes lesquels accordent la plus grande importance aux axes équinoxiaux et solsticiaux comme fondement même du symbolisme zodiacal ?Mais pourquoi cette division en 12  que l'on retrouve dans les mois du calendrier?Il semble qu'elle ait une origine soli-lunaire sans rapport avec le cycle des saisons,la Lune tournant autour de la Terre 12 fois au cours de la révolution de la dite Terre. Et d'ailleurs, en Chine, l'on divise couramment l'écliptique en 27 ou 28- et non en 12- du fait du nombre de jours que la Lune met pour parachever sa révolution autour de notre Terre. Certes, l'on aura souvent cherché à concilier ces différents paramètres, notamment dans la fixation de la date de Pâques, laquelle ne saurait trop s'éloigner de l'équinoxe de printemps, dans l'hémisphère nord. Le Concile de Nicée a décidé en une sorte de compromis que «  Pâques aurait lieu le dimanche après la pleine lune qui suit l'équinoxe de printemps, le 21 mars ». Deux thèses sont en présence : celle des astrologues tropicalistes – la très grande majorité en Occident- qui s'intéressent au passage d'une planéte sur les dits axes et celle des stellaristes, qui préférent s'en tenir aux étoiles fixes royales et à la conjonction(notamment) de telle planète avec telle étoile. Entre les deux nous se place l'école sidéraliste qui se contente de tout décaler de 24° par rapport aux astrologues tropicalistes. En vérité, pour trancher le débat, il faudrait que l'astrologie soit suffisamment bien structurée quant à ses significations pour déterminer quelle est la meilleure option.Il devrait, en principe, être possible de déterminer par rapport au passage de telle planéte sur tel point stellaire ou tropical (avec ou sans ayanamsa) lequel parmi les dispositifs en présence qui « colle «  le mieux avec les événements, les périodes. Rappelons les positions actuelles des 4 étoiles fixes royales par rapport au référentiel du zodiaque tropique : Fomalhaut : 0° poissons Régulus : 0° vierge Aldébaran : 8° gémeaux Antarés : 8° sagittaire L'on note que les 4 étoiles tendent, les unes comme les autres, à se rapprocher chacune du début d'une saison. Il manque 30° à Fomalhaut pour arriver au bélier et autant à Régulus pour arriver en balance tout comme il manque 22° à Aldébaran pour arriver en cancer et autant à Antarés pour arriver en capricorne. Ces quatre étoiles seraient donc grosso modo dans le troisiéme tiers d'une phase d'environ 6000 ans. Le cycle précessionnel complet est de 25920 ans, soit environ 4 fois 6000 ans, temps nécessaire pour que l'étoile passe d'un équinoxe à un solstice ou d'un solstice à un équinoxe.Il faudrait encore 2000 ans pour que ces étoiles entament une nouvelle phase de 6000 ans. Soulignons que pour nous, le débat concerne avant tout Saturne, intérêt que nous partageons avec André Barbault (1920-2019) car pour Jupiter, ce sont les aspects qu'il a avec le soleil natal qui comptent, ce qui n'implique pas les axes saisonniers. Restons en donc au cas de Saturne. Saturne a deux options : soit le passage à 0° bélier, cancer, balance ou capricorne soit la conjonction avec l'étoile fixe royale la plus proche. Dans le premier cas de figure, soit l'approche tropicaliste,  actuellement, Saturne est à 10° verseau et donc il est dans une phase de 7 ans ayant débuté en janvier 2018 à 0° capricorne et qui s'achèvera en février 2026. Pour les sidéralistes, on décale tout de 24° Dans le second cas de figure, soit l'approche stellariste, en décembre 2015 Saturne a été conjoint avec Antarés à 8° Sagittaire et sera conjoint à Fomalhaut à 0° poissons, en mars 2023/. Or, pour mener à bien une telle expériences, encore faudrait-il s'entendre au niveau de l'interprétation des phases de Saturne et ne parlons pas des cas où l'on combinerait les planètes entre elles ! Il est peut être préférable de partir des événements de 1989 ; quand Saturne était à 12° capricorne, donc ayant passé depuis peu le solstice d'hiver dans l'hémisphère nord (mais pour nous l'axe solsticial a le même sens, tant pour l Eté que pour l'Hiver et idem pour l'axe équinoxial) Selon nous, cela correspond à une phase solsticiale de Saturne qui génére ce que nous appelons de l'hypermnésie, soit une pesanteur du passé ce qui vient exacerber les différences, attitude fatale à tout processus d'Union, non seulement en 1989 mais bien pis encore avec le démembrement de l'URSS au cours de la dite phase car pour nous l'astrologie fixe une succession d'événements du même type sur plusieurs années et non une seule et unique date !. Passons à présent, au passage de Saturne sur Antarés à 8° Sagittaire.en novembre 1986, trois ans plus tôt. Mais encore faudrait il déterminer quel type de phase Antarés déclenche quand Saturne se conjoint à cette étoile fixe royale. 1989 serait donc en plein milieu d'une phase et l'on sait que le début d'une phase n'est pas le moment le plus fort, pas plus que ce n'est le cas pour le début d'une saison. Mais Antarés est-il un vecteur solsticial ou équinoxial, cette étoile appartenant structurellement à la constellation du Scorpion  dont il est appelé le « Coeur «?Antarés est-il associé à l'axe équinoxial ou à l'axe solsticial ? On n'en sait rien car tout dépend à quelle époque cette connexion a pu s'établir, à combien de millénaires cela remonte. On ne peut donc trancher qu' empiriquement que sur la base deu corrélations évenementielles, ce qui nous conduirait à faire d'Antarés un marqueur solsticial plutôt qu'équinoxial. Par voie de conséquence, Aldébaran serait également « solsticial » alors que Régulus et Fomalhat seraient « équinoxiaux  Pour valider un tel dispositif, prenons un exemple inverse d'une période historiquement »équinoxiale », c'est à dire favorable aux unions, c'est à dire à une certaine révolution, à une volonté d'échapper aux anciens clivages , à savoir les années cinquante et la formation du Marché Commun avec le Traité de Rome -1957. Saturne est alors en Sagittaire, c'est à dire dans une phase équinoxiale, automnale qui a débuté à 0° balance fin 1951, et avant le Traité de Rome, il y a eu notamment la CECA. Charbon Acier en 1954. La phase se termine en 1959 avec Saturne arrivant à 0° capricorne. Si l'on passe à l'autre scénario, stellaire, Saturne entre en cette années 1957 en conjonction avec Antarés, entamant une nouvelle phase de 7 ans, ce qui est un peu « jeune ». Quant à la phase précédente, elle aura commencé en 1948 avec Saturne conjoint à Régulus à 0° Vierge. En conclusion, l'option Etoiles fixes Royales ne peut, pour l'heure, être retenue car l'option des axes semble plus acceptable, d'un point de vue événementiel. Nous n'avons pas ici considéré la question de l'Ayanamsa, considérant que c'est là une formule boiteuse qui ne correspond ni à une réalité stellaire précise ni à un cycle saisonnier bien défini. JHB 26 04 21

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