Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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mardi 6 avril 2021

jacques Halbronn La problématique géocentrisme./héliocentrisme en Astrologie

La problématique géocentrisme/héliocentrisme en Astrologie Par Jacques Halbronn Cohabitent en astrologie trois conceptions du cosmos, vu de la Terre : le rotationnel, le géocentrique et l'héliocentrique, ce qui rend assez invraisemblable et irrecevable toute tentative de ne voir qu'une Astrologie une et indivisible comme un certain structuralisme voudrait le faire accroire. Avec la révolution copernicienne, l'on sera passé du géocentrisme à l'héliocentrisme mais l'astrologie en a t-elle tenu vraiment compte  quand elle a voulu se moderniser à l'instar d'un Jean-Pierre Nicola auteur d'un manifeste » Pour une astrologie moderne » (Ed Seuil 1977) et qui n'en classe pas moins le soleil parmi les « planètes » au même titre que la Lune, Vénus ou Saturne ? Or, dans le système RET (Représentation, Existence, Transcendance), le groupe R comporte bel et bien Soleil, Mercure et Vénus ! Certes, Nicola et le COMAC (Astrologie Conditionaliste) ne reprennent-ils pas les « maitrises planétaires », à l'exception d'un dissident comme Patrice Guinard- qui affectent au soleil un signe ou deux (Lion en domicile, Bélier en exaltation) comme pour les « planètes » stricto sensu, mais ce courant reste n'en reste pas moins marqué par une représentation géocentrique du « système solaire » dont le nom même suppose une telle centralité du soleil. Est-ce que ses tenants en sont vraiment conscients ? Nicola aurait bien mieux fait de placer dans le groupe R la Lune avec Mercure et Vénus, mettant le Soleil à part comme il le fit pour la Lune. Dans la représentation héliocentrique, la Terre n'est plus au centre mais devient une planète comme les autres, et c'est le Soleil qui prend en quelque sorte sa place. D'ailleurs, l'importance accordée au signe « solaire » ne date pas d'hier et en tout état de cause correspond à la pratique des horoscopes de presse comme aux livres consacrés à un signe donné. Même pour Nicola, qui se dit Taureau parce qu'ayant le soleil dans ce signe (cf son ouvrage dans la Collection des Grands Livres du Zodiaque, Ed Tchou, début des années 80.) On voit à quel point ces différentes astrologies sont imbriquées  sans parler de l'importance accordée aux maisons (cf le SORI chez les conditionalistes), liées, quant à elle, au mouvement diurne, à la rotation de la Terre sur elle même,ce qui sous tend les travaux statistiques de Michel Gauquelin. Il y a une sorte de « guéguerre » d'ailleurs entre les astrologuee héliocentrés des horoscopes de presse et les astrologues géocentrés du thème natal où le soleil n'est qu'un facteur parmi tant d'autres. Mais réduire le débat à une simple question d'ordre astronomique ne saurait suffire puisque l'on imagine que le statut du Soleil est celui du Roi (Louis XIV, le 'Roi Soleil ») alors que les planétes seraient les pions (comme au jeu d'échecs)Faire rentrer le prince dans le rang peut être jubilatoire pour la « plèbe ». C'est pourquoi nous pensons que le géocentrisme aura de longue date combattu l'héliocentrisme et le christianisme a pu être sous tendu par le géocentrisme.. Avec Copernic, l'héliocentrisme aura pris sa revanche et l'on peut donc parler d'une révolution à plusieurs niveaux : l'on pense à la monarchie « absolue ».Concluons ; le problème n'est pas tant qu'il existe plusieurs approches mais qu'on les mélange allégrement. On mange à tous les râteliers. Une telle confusion s'observe par ailleurs chez André Barbault dans son traitement des cycles planétaires, comme il les appelle. Au début de l'année 1954 (cf la revue Destins), Barbault écrit que si l'année 1953 aura été « marquée » par le cycle Saturne Neptune, l'année 1954 devrait l'être par le cycle Jupiter-Uranus. Ce faisant, Barbault inscrit ces cycles dans le cadre de notre année civile dont on connait le caractère arbitraire quant à son commencement au mois de janvier. Mais bien pis, Barbault semble souscrire à l'idée que le cycle n'agirait que lors de la conjonction. Entre deux conjonctions, eh bien, il y a d'autres cycles qui interviennent, par une sorte de roulement. Certes, Barbault a t-il porté son intérêt pour l'opposition de Saturne à Neptune (cf La crise mondiale 1965, Albin Michel 1964), certes, il aura déterminé les phases successives au sein d'un cycle, sur la base des aspects se formant entre les deux planètes concernés – mais, au bout du compte- de façon empirique- l'approche actuellement admise semble devoir pencher vers la seule conjonction, ce qui a le mérite de repousser les échéances qui sont autant d'épreuve de vérité pour les astrologues de cette mouvance comme Yves Lenoble, préférant nous donner rendez vous à l'année de la prochaine conjonction Saturne- Neptune, laquelle est désormais pour bientôt ! On notera aussi que l'idée d'un cycle connectant deux planètes entre elles n'est pas si évidente que cela : là encore, les fronts sont renversés car le géocentrisme reconnaissait le rôle des étoiles fixes à la différence de l'héliocentrisme. Du fait de l'héliocentrisme, l'on aura généralement préféré le référentiel saisonnier de par son lien au soleil au référentiel stellaire. Mais ce faisant, la combinatoire de deux planètes se sera imposée, pour remplacer celle entre planète et étoile !.Ce qui fait que la planète n'a plus de cycle qui lui soit propre – comme le voudrait Nicola ( voir son ouvrage « Nombres et formes du cosmos », axés sur la Loi de Bode) , ce qui avait déjà été engagé par Albumasar proposant un cycle de 20 ans pour la conjonction Jupiter Saturne, soit une durée qui n'est ni celle de Jupiter, ni celle de Saturne Idem pour le cycle de 36 ans de Saturne (28 ans) et Neptune (165 ans). On voit ainsi émerger encore une nouvelle forme d'astrologie ! Il est vrai que déjà le calendrier dit lunaire s'était construit sur deux astres supposés mobiles, le Soleil et la Lune avec une durée du mois qui ne correspondait ni à la course du soleil ni à celle de la Lune mais à une sorte de moyenne..Quant au découpage proposé par le calendrier solaire en pratique en Occident, il est construit sur la base des axes équinoxiaux et solsticiaux avec une division en 12 calquée sur le calendrier lunaire. Pour notre part, nous accordons en astrologie relativiste, la plus grande importance au degré du soleil natal et au degré du Jupiter natal, en se référant aux étoiles fixes correspondant à ces deux astres. En ce sens, nous préconisons une astrologie jupitéro-centrée, à savoir que nous privilégions les aspects de Jupiter au soleil natal et au Jupiter natal, tous deux associés à des étoiles fixes se présentant simultanément, grosso modo, à ces deux positions.(cf les naskshatras de l'astrologie indienne). Le degré de précision en astrologie cyclique peut être approximatif à la différence de l'astrologie rotationnelle, où le moindre décalage a des implications. Là encore, ce qui compte pour telle astrologie est marginal pour telle autres et vice versa.. JHB 06 04 21

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