Les noms persans des 4 étoiles fixes royales et l’alignement planétaire. par Jacques Halbronn Nous commencerons par nous référer à l’article en anglais sur les Royal Fixes Stard, sur Wikipédia, qui a notamment l’avantage de nous fournir des noms plus anciens que ceux que l’on utilise habituellement.Nous en traduisons ici certains éléments:’Les anciens Peres croyaient que le ciel était divisé en 4 secteurs, chacun étant placé sous la garde d’une des 4 étoiles Royales. (…) Zarathoustra les mentionne dans le Bundahishn (collection de la cosmogonie et cosmologie zoroastriennes, vers 1500 avant JC) mais on trouverait des références aussi anciennes que 3000 ans avant JC.(cf A translation of the Iranian or Greater Bundahišn by Anklesaria, Behramgore Tehmuras (1956) at Avesta.org)
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« .They were also believed to govern events in the world. Major disasters, breakthroughs, and historical phenomenons were seen as caused by the stars and their alignment in the sky during the time in which the event occurred.[4] When the stars were aligned accordingly, favourable conditions followed, and when they were negatively aligned, disaster was predicted. Because Regulus was the most influential of the Royal Stars, events that took place while Regulus was in dominance were amplified and grave, foreshadowing destruction. «
Il est clair que la notion d’alignement ne fait sens que dans le cas d’une combinatoire avec des planétes car les positions respectives entre étoiles restent inchangées. C’est donc le mouvement planétaire qui introduit quelque forme de cyclicité dans le rapport planété/étoile. Rappelons que l’astrologie planétaire est née de la prise de conscience de la différence entre planétes et étoiles, antérieurement confondues, du fait que l’on n’avait pas perçu que les planétes bougeaient au bout d’un certain temps et ce bien avant que ne se pose la question de la précession des équinoxes. On notera que l’Etoile des Mages a pu correspondre à un aspect entre une planéte et une étoile.
L’astrologie que nous préconisons vise à rétablir une telle astrologie qui divise l’écliptique en 4 quartiers autour de ces 4 étoiles fixes. Bien évidemment, le curseur doit être une planéte pénétrant successivement dans chacun de ces secteurs. On notera que l’on n’a ici nullement besoin d’une division en 12 de l’écliptique, qui sera liée à ce qu’on appellera le Zodiaque.
En ce qui nous concerne, nous en sommes venus à nous intéresser aux Etoiles Fixes Royales en astrologie mondiale après avoir travaillé sur les axes équinoxiaux et solsticiaux. nous avons abandonné ce référentiel saisonnier parce qu’il n’offrait pas de visuel. On voit une planéte, une étoile mais pas un équinoxe ou un solsitice. C’est en observant l’analogie entre ces 4 étoiles et ces 2 axes « tropiques » que nous nous sommes « convertis » à cette astrologie stellaire, comme Saint Paul sur le chemin de Damas. Or, il se trouve que ces étoiles correspondaient aux 4 saisons. On notera que la division en 4 de l’écliptique est incompatible avec l’adoption d’un Zodiaque à 12 secteurs qui vient se superposer et occulter un tel découpage. C’est ainsi que nous prônons la division d’une révolution planétaire en 4 secteurs, chacun étant divisé en 2, pour créer une dynamique cyclique. Il y a un temps de la conjonction planéte /étoile et un temps de l’opposition planéte étoile au sein de chaque quadrant, opposition qui est en fait à diviser elle même par 4, ce qui donne une division de 45° en 45°.(360/8)
C’est cette astrologie là qui correspond à la genése du rapport des humains au cosmos et tout ce qui a pu s’ajouter reléve de la seule « épigénése », c’est à dire d’un plan bien plus temporaire et provisoire, à l’ancrage bien plus superficiel.
Bibliographie figurant dans l’article sus visé :
^Davis, G. A., Jr. « The So-Called Royal Stars of Persia ». Bibcode:1945PA…..53..149D. ^Stebbins, Joel (August 1943). « The Constant Stars ». Publications of the Astronomical Society of the Pacific. 55 (325): 177. Bibcode:1943PASP…55..169S. doi:10.1086/125538. JSTOR 40670025.
^ :Gillentine, Julie. « The Four Royal Stars ». Retrieved 30 March 2014.
^ Bobrick, Benson (2006). The Fated Sky. New York: Simon & Schuster Paperbacks.
^Stokley, James (June 29, 1940). « Summer in the Sky ». The Science News-Letter. 37 (26): 407. doi:10.2307/3917059. JSTOR 3917059.
^Olmstead, A.T (1948). History of the Persian Empire. Chicago: Phoenix Books. p. 200.
^George A. Davis, Jr., The So-Called Royal Stars of Persia, Popular Astronomy, vol. LIII, No 4, April 1945
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