par Jacques Halbronn
Adhère-t-on à la démocratie parce que « ça marche » ou parce que le systéme séduit les esprits? Rien, en effet, ne prouve que ce qu’on appelle le processus démocratique « fonctionne » spécialement bien mais il se présente sous une forme assez attractive. On pourrait en dire autant des religions et d’ailleurs l’on est en droit de se demander si la démocratie, avec ses « constitutions », donc ses Ecritures, n’en serait point une, religion.
Dans le cas de l’atrologie, on est confronté à deux discours: l’un qui insiste sur les preuves de son « bon » fonctionnement et l’autre sur ses fondements, tant astronomiques que symboliques. Cela fait penser aux personnes qui achètent un appartement sur plan ou déjà construit et ayant déjà été habité.
Depuis un certain temps, il semble que la dimension esthétique de l’astrologie ait été négligée au profit d’un certain empirisme qui affirme que l’astrologie « fait l’affaire », donne satisfaction à ceux et celles qui la pratiquent. Mais en réalité, on assiste à la tenue d’un double langage qui évoque le propos de la chauve-souris. dans une fable de La Fontaine:, La Chauve-souris et les Deux Belettes
« Une chauve-souris donna tête baissée Dans un nid de Belette ; et sitôt qu’elle y fut, L’autre, envers les souris de longtemps courroucée, Pour la dévorer accourut. « Quoi ! vous osez, dit-elle, à mes yeux vous produire, Après que votre race a tâché de me nuire ! N’êtes-vous pas souris ? Parlez sans fiction. Oui, vous l’êtes, ou bien je ne suis pas Belette. — Pardonnez-moi, dit la pauvrette, Ce n’est pas ma profession. Moi, Souris ! Des méchants vous ont dit ces nouvelles. Grâce à l’Auteur de l’Univers, Je suis oiseau ; voyez mes ailes : Vive la gent qui fend les airs! » Sa raison plut, et sembla bonne, Elle fait si bien qu’on lui donne Liberté de se retirer. Deux jours après, notre étourdie Aveuglement va se fourrer Chez une autre Belette aux Oiseaux ennemie. La voilà derechef en danger de sa vie. La Dame du logis avec un long museau S’en allait la croquer en qualité d’oiseau, Quand elle protesta qu’on lui faisait outrage : « Moi, pour telle passer ? Vous n’y regardez pas. Qui fait l’oiseau ? c’est le plumage. Je suis Souris : vivent les Rats ! Jupiter confonde les Chats ! » Par cette adroite répartie Elle sauva deux fois sa vie.
Plusieurs se sont trouvés qui d’écharpes changeants, Aux dangers, ainsi qu’elle, ont souvent fait la figue. Le Sage dit, selon les gens : « Vive le roi ! vive la Ligue ! »
Autrement dit, cette astrologie chauve-souris jouerait sur plusieurs tableaux, selon les situations. Tantôt, elle se risquerait à exhiber ses atours, sa belle mécanique et tantôt, elle balaierait tous les arguments « théoriques » en mettant en avant la « pratique », ce qui serait sans appel. Dans un cas, cela débouche sur l’enseignement, dans l’autre sur la consultation. Là encore, l’astrologue a deux fers au feu.
On dira que le praticien n’a pas forcément besoin d’une « bonne » théorie, en bonne et due forme – théorie souvent contestée à divers titres- tandis que le théoricien n’entend pas être à la merci des aléas d’une pratique qui dépend de toutes sortes de paramétres assez hasardeux.
Nous pensons que l’astrologie ne saurait faire l’économie – l’impasse- sur une « bonne » théorie, à l’instar de ce que pensait un Jean-Pierre Nicola, il y a un demi-siècle. Toute la question serait alors d’améliorer cette théorie, de déterminer ce qui lui manque comme ce qu’elle a en trop, ce qui facilité ou non un dialogue avec d’autres domaines. Répétons une vérité d’évidence: la plupart des humains disposent d’un cerveau qui leur permet d’apprécier à l’avance la qualité d’un produit et donc ils sont assez performants pour en percevoir les défauts. Car après, c’est trop tard, le mal est fait! C’est ce que l’on appelle être prévoyant.
Qu’en est-il de l’imprévoyant, de l’imprudent qui ne sait pas anticiper? Eh bien, il est contraint d’aller jusqu’au bout - « on verra bien! » - pour se rendre compte- un peu tard- de la situation et cela peut lui coûter très cher.
Ce que ne veulent toujours pas comprendre certains astrologues, de nos jours, c’est que les gens ont des « préjugés », que toute notre vie vise à améliorer notre pré-connaissance des choses et des gens, d’après leur apparences et toutes sortes de critères que nous avons collectés avec le temps. (cf notre brochure L’astrologue face à son client. Les ficelles du métier (sur Internet, en français et en anglais : Astrologer meets client : Tricks of the trade)
Nous pensons donc que l’astrologie aurait tout intérét à se positionner en tant que « représentation du monde » et elle a des atouts dans son jeu dans ce sens, du fait même qu’elle relie sinon astronomie et psycho-sociologie du moins technologie et sciences sociales, ce qui s’inscrit peu ou prou dans le questionnement d’un Edgar Morin.
Nous avons proposé, pour notre part, le schéma suivant : de même que les planétes tournent autour d’un soleil, de même autour de l’homme s’organise ce que nous avons appelé une « maisonnée » et cette organisation passe par une dimension cyclique à base 2: un cycle pour nous comporte deux temps, un temps de conjonction et un temps d’éloignement maximal entre les deux corps célestes impliqués. Pour nous, l’astrologie n’a besoin que d’un seul cycle, celui d’une planéte en configuration avec ce que nous appelons un « cadran » (4) stellaire, sur le même modèle qu’une horloge mais divisée en 8 et non en 12 car nous ne croyons guère à une (sub)division ternaire.
En ce qui concerne le concept de maisonnée, celui-ci s’applique aux situations les plus diverses et il y a des miiliers voire des millions de maisonnées de par le monde et à travers l’Histoire mais elles fonctionnent toutes de la même façon et en synchronie, de la plus petite à la plus grande. En, ce sens, notre astrologie est un outil mais un outil qui reste toujours le même, tout en s’adaptant aux cas de figure les plus variés, et qui n’est pas protéiforme comme le thème astral.
C’est d’ailleurs sur ce point que notre approche fait probléme aux yeux de tant d’astrologues en ce qu’elle ne se sert que d’une seule planéte, à savoir Saturne, et qu’en plus elle se combine avec 4 étoiles fixes, dont les astrologues ne tiennent plus compte depuis des décennies, à commencer par l’astrologie mondiale. André Barbault, par exemple, n’accorde pas le moindre intérêt aux aspects et aux cycles qui pourraient associer planétes et étoiles. Ce n’est point là son moindre défaut. Nous avons signalé que cette question rejoint celle de l’opposition entre polythéisme et monothéisme.
Au fond, tout le débat tourne autour des relations entre Astrologie et Astronomie et nous pensons que les astronomes n’ont rien à redire sur le fait que l’astrologie se serve de Saturne, du moment qu’ils n’affirment pas que Saturne nous influence de par son rayonnement. Au fond, n’est-il pas plus facile d’admettre que nos aieux aient « adopté » une certaine planéte qui leur « convenait bien » (sur le papier) de par sa vitesse de révolution, sa visibilité plutôt qu’une demi douzaine voire une douzaine!
Cela dit, on ne cachera pas que d’autres problèmes se posent: comment notre ADN aura–il intégré une telle configuration de sorte qu’en naissant, nous soyons sensibles à ce qui se passe dans le ciel alors même que nous vivons dans un monde où la plupart d’entre nous n’ont quasiment aucune connaissance en astronomie et connaissent mieux leur signe zodiacal que la position de telle planéte du systéme solaire? C’est pourquoi nous avons dit, plus haut, que l’astrologie n’est pas tant vouée à se relier à la Science qu’à la Technologie.Et c’est en ce sens, que l’astrologie se relie aussi à la Religion et notamment au « créationnisme » biblique, qui prend le contre-pied de Darwin. Car qui dit création, dit, selon nous, technologie et même biotechnologie. C’est ainsi en tout cas que nous lisons les premiers chapitres de la Génése, à la lumière de l’enseignement d’un Jean Sendy. Pour nous, l’astrologie serait le don d’une civilisation extrêmement avancée sur le plan de la biotechnologie, qui aurait interféré avec l’évolution normale de l’Humanité, ce qui l’aurait évidemment perturbé dans son développement.
L’on voit que les perspectives que nous ouvrons ne se situent pas dans le champ de la « pratique » astrologique au sens de la consultation, mais elles nous permettent d’occuper une position assez stratégique dans le concert des « représentations du monde ».(en allemand Weltanschauung).
Quant aux rapports entre théorie et pratique, nous rappellerons que selon nous, une théorie a vocation à rendre compte de faits d’observation suffisamment massifs ( on parle d’une masse critique) et toute la question est de déterminer quels sont ces « faits de société » dont l’astrologie a à rendre compte, laissant aux psy, parapsy et aux thérapeutes en tout genre, les cas individuels et particuliers. Bien entendu, les faits qui intéressent l’astrologie se doivent d’avoir une dimension cyclique, c’est à dire comporter une certaine binarité et reversibilité.
Autrement dit, contrairement aux astrologues, comme Roger Héquet, qui pensent que plus l’astrologie sera complexe dans sa présentation, plus elle sera crédible quant à sa prétention à appréhender toute forme de réalité – excusez du peu: – nous pensons au contraire qu »elle doit désormais jouer la carte de la plus grande simplicité, suivent en cela l’enseignement du philosophe Occam (avec son rasoir). Barbault n’aura cessé d’osciller entre ces deux voies : dans De la Psychanalyse à l’Astrologie (Seuil 1961), il suggérait que la complexité du thème astral et le fait que chacun en avait un de différent destinait l’astrologie à se lancer dans l’étude de la psyché individuel mais quelques années plus tard (Les Astres et l’Histoire, Pauvert 1967), ne proposerait-il pas un modèle unique en mondiale, doté d’une seule courbe (constituée de la combinaison de 5 planétes).? D’aucuns nous diront que l’astrologie individuelle, ce n’est pas l’astrologie mondiale! Une telle séparation nous semble assez spécieuse : il est grand temps de réhabiliter cette dernière en revendiquant pour elle une présence centrale – et cela vaut aussi pour la théorie- car la mondiale a mission de décrire le monde – comme son nom l’indique- dans son ensemble, par delà les particularités en aval. Elle est l’anatomie pour la médecine. C’est à dire qu’elle fixe le normal et donc par contre coup le pathologique. Et une science ne s’affirme que par son aptitude à expliquer le cours général des choses comme c’est le cas pour la loi de la gravitation universelle. La pratique ne prouve pas la théorie, elle la met en application en intégrant toutes sortes de facteurs étrangers à la dite théorie et qui précisément ont pu faire basculer du normal au pathologique. Qui peut croire à une théorie qui prévoirait tout ce qui pourrait affecter son modèle? Certains se font une trop haute idée de ce que doit être la théorie astrologique, mettent, comme Roger Héquet, la barre trop haut, ce qui les condamne à terme à la chute d’Icare. Tout comme dans le domaine économique et politique, il est bon de ne pas pousser le bouchon trop loin:! Sans vouloir faire de la psychanalyse sauvage, on a l’impression que certains astrologues ont peur de n’en faire jamais assez, ce qui conduit à l’échec en promettant trop.
Plusieurs se sont trouvés qui d’écharpes changeants, Aux dangers, ainsi qu’elle, ont souvent fait la figue. Le Sage dit, selon les gens : « Vive le roi ! vive la Ligue ! »
Autrement dit, cette astrologie chauve-souris jouerait sur plusieurs tableaux, selon les situations. Tantôt, elle se risquerait à exhiber ses atours, sa belle mécanique et tantôt, elle balaierait tous les arguments « théoriques » en mettant en avant la « pratique », ce qui serait sans appel. Dans un cas, cela débouche sur l’enseignement, dans l’autre sur la consultation. Là encore, l’astrologue a deux fers au feu.
On dira que le praticien n’a pas forcément besoin d’une « bonne » théorie, en bonne et due forme – théorie souvent contestée à divers titres- tandis que le théoricien n’entend pas être à la merci des aléas d’une pratique qui dépend de toutes sortes de paramétres assez hasardeux.
Nous pensons que l’astrologie ne saurait faire l’économie – l’impasse- sur une « bonne » théorie, à l’instar de ce que pensait un Jean-Pierre Nicola, il y a un demi-siècle. Toute la question serait alors d’améliorer cette théorie, de déterminer ce qui lui manque comme ce qu’elle a en trop, ce qui facilité ou non un dialogue avec d’autres domaines. Répétons une vérité d’évidence: la plupart des humains disposent d’un cerveau qui leur permet d’apprécier à l’avance la qualité d’un produit et donc ils sont assez performants pour en percevoir les défauts. Car après, c’est trop tard, le mal est fait! C’est ce que l’on appelle être prévoyant.
Qu’en est-il de l’imprévoyant, de l’imprudent qui ne sait pas anticiper? Eh bien, il est contraint d’aller jusqu’au bout - « on verra bien! » - pour se rendre compte- un peu tard- de la situation et cela peut lui coûter très cher.
Ce que ne veulent toujours pas comprendre certains astrologues, de nos jours, c’est que les gens ont des « préjugés », que toute notre vie vise à améliorer notre pré-connaissance des choses et des gens, d’après leur apparences et toutes sortes de critères que nous avons collectés avec le temps. (cf notre brochure L’astrologue face à son client. Les ficelles du métier (sur Internet, en français et en anglais : Astrologer meets client : Tricks of the trade)
Nous pensons donc que l’astrologie aurait tout intérét à se positionner en tant que « représentation du monde » et elle a des atouts dans son jeu dans ce sens, du fait même qu’elle relie sinon astronomie et psycho-sociologie du moins technologie et sciences sociales, ce qui s’inscrit peu ou prou dans le questionnement d’un Edgar Morin.
Nous avons proposé, pour notre part, le schéma suivant : de même que les planétes tournent autour d’un soleil, de même autour de l’homme s’organise ce que nous avons appelé une « maisonnée » et cette organisation passe par une dimension cyclique à base 2: un cycle pour nous comporte deux temps, un temps de conjonction et un temps d’éloignement maximal entre les deux corps célestes impliqués. Pour nous, l’astrologie n’a besoin que d’un seul cycle, celui d’une planéte en configuration avec ce que nous appelons un « cadran » (4) stellaire, sur le même modèle qu’une horloge mais divisée en 8 et non en 12 car nous ne croyons guère à une (sub)division ternaire.
En ce qui concerne le concept de maisonnée, celui-ci s’applique aux situations les plus diverses et il y a des miiliers voire des millions de maisonnées de par le monde et à travers l’Histoire mais elles fonctionnent toutes de la même façon et en synchronie, de la plus petite à la plus grande. En, ce sens, notre astrologie est un outil mais un outil qui reste toujours le même, tout en s’adaptant aux cas de figure les plus variés, et qui n’est pas protéiforme comme le thème astral.
C’est d’ailleurs sur ce point que notre approche fait probléme aux yeux de tant d’astrologues en ce qu’elle ne se sert que d’une seule planéte, à savoir Saturne, et qu’en plus elle se combine avec 4 étoiles fixes, dont les astrologues ne tiennent plus compte depuis des décennies, à commencer par l’astrologie mondiale. André Barbault, par exemple, n’accorde pas le moindre intérêt aux aspects et aux cycles qui pourraient associer planétes et étoiles. Ce n’est point là son moindre défaut. Nous avons signalé que cette question rejoint celle de l’opposition entre polythéisme et monothéisme.
Au fond, tout le débat tourne autour des relations entre Astrologie et Astronomie et nous pensons que les astronomes n’ont rien à redire sur le fait que l’astrologie se serve de Saturne, du moment qu’ils n’affirment pas que Saturne nous influence de par son rayonnement. Au fond, n’est-il pas plus facile d’admettre que nos aieux aient « adopté » une certaine planéte qui leur « convenait bien » (sur le papier) de par sa vitesse de révolution, sa visibilité plutôt qu’une demi douzaine voire une douzaine!
Cela dit, on ne cachera pas que d’autres problèmes se posent: comment notre ADN aura–il intégré une telle configuration de sorte qu’en naissant, nous soyons sensibles à ce qui se passe dans le ciel alors même que nous vivons dans un monde où la plupart d’entre nous n’ont quasiment aucune connaissance en astronomie et connaissent mieux leur signe zodiacal que la position de telle planéte du systéme solaire? C’est pourquoi nous avons dit, plus haut, que l’astrologie n’est pas tant vouée à se relier à la Science qu’à la Technologie.Et c’est en ce sens, que l’astrologie se relie aussi à la Religion et notamment au « créationnisme » biblique, qui prend le contre-pied de Darwin. Car qui dit création, dit, selon nous, technologie et même biotechnologie. C’est ainsi en tout cas que nous lisons les premiers chapitres de la Génése, à la lumière de l’enseignement d’un Jean Sendy. Pour nous, l’astrologie serait le don d’une civilisation extrêmement avancée sur le plan de la biotechnologie, qui aurait interféré avec l’évolution normale de l’Humanité, ce qui l’aurait évidemment perturbé dans son développement.
L’on voit que les perspectives que nous ouvrons ne se situent pas dans le champ de la « pratique » astrologique au sens de la consultation, mais elles nous permettent d’occuper une position assez stratégique dans le concert des « représentations du monde ».(en allemand Weltanschauung).
Quant aux rapports entre théorie et pratique, nous rappellerons que selon nous, une théorie a vocation à rendre compte de faits d’observation suffisamment massifs ( on parle d’une masse critique) et toute la question est de déterminer quels sont ces « faits de société » dont l’astrologie a à rendre compte, laissant aux psy, parapsy et aux thérapeutes en tout genre, les cas individuels et particuliers. Bien entendu, les faits qui intéressent l’astrologie se doivent d’avoir une dimension cyclique, c’est à dire comporter une certaine binarité et reversibilité.
Autrement dit, contrairement aux astrologues, comme Roger Héquet, qui pensent que plus l’astrologie sera complexe dans sa présentation, plus elle sera crédible quant à sa prétention à appréhender toute forme de réalité – excusez du peu: – nous pensons au contraire qu »elle doit désormais jouer la carte de la plus grande simplicité, suivent en cela l’enseignement du philosophe Occam (avec son rasoir). Barbault n’aura cessé d’osciller entre ces deux voies : dans De la Psychanalyse à l’Astrologie (Seuil 1961), il suggérait que la complexité du thème astral et le fait que chacun en avait un de différent destinait l’astrologie à se lancer dans l’étude de la psyché individuel mais quelques années plus tard (Les Astres et l’Histoire, Pauvert 1967), ne proposerait-il pas un modèle unique en mondiale, doté d’une seule courbe (constituée de la combinaison de 5 planétes).? D’aucuns nous diront que l’astrologie individuelle, ce n’est pas l’astrologie mondiale! Une telle séparation nous semble assez spécieuse : il est grand temps de réhabiliter cette dernière en revendiquant pour elle une présence centrale – et cela vaut aussi pour la théorie- car la mondiale a mission de décrire le monde – comme son nom l’indique- dans son ensemble, par delà les particularités en aval. Elle est l’anatomie pour la médecine. C’est à dire qu’elle fixe le normal et donc par contre coup le pathologique. Et une science ne s’affirme que par son aptitude à expliquer le cours général des choses comme c’est le cas pour la loi de la gravitation universelle. La pratique ne prouve pas la théorie, elle la met en application en intégrant toutes sortes de facteurs étrangers à la dite théorie et qui précisément ont pu faire basculer du normal au pathologique. Qui peut croire à une théorie qui prévoirait tout ce qui pourrait affecter son modèle? Certains se font une trop haute idée de ce que doit être la théorie astrologique, mettent, comme Roger Héquet, la barre trop haut, ce qui les condamne à terme à la chute d’Icare. Tout comme dans le domaine économique et politique, il est bon de ne pas pousser le bouchon trop loin:! Sans vouloir faire de la psychanalyse sauvage, on a l’impression que certains astrologues ont peur de n’en faire jamais assez, ce qui conduit à l’échec en promettant trop.
JHB
23. 08. 16
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire