Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
.
Soutenez nous en achetant à notre librairie en ligne sur priceminister/Rakuten VULCAINJH.

06 60 75 52 48 teleprovidence@yahoo.fr



"Désormais, vous pouvez profiter de nos vidéos sur you tube en demandant simplement "teleprovidence"ou"Halbronn". Si certaines vidéos en venaient à manquer sur notre site, elles seront sur You Tube"

lundi 1 août 2016

jacques Halbronn L'astrologie moderne, cheval de Trois du monothéisme. Pour un retour au monoplanétarisme

L’astrologie  moderne, cheval de Troie du Polyhtéisme.  Pour un retour au monoplanétarisme
par  Jacques  Halbronn

Les situations de dépendance  nous interpellent car elles sont aliénantes. Tout se passe en astrologie depuis un quart de siècle environ, comme  si la théorie astrologique avait renoncé à se prendre en charge en déléguant la responsabilité du maintien de l’ordre  à la pratique.
Entendons par là  que lorsque l’on interroge actuellement les astrologues sur le modéle astrologique,  sur  la nécessité d’un axe, d’une colonne vertébrale, l’on nous répond que la pratique y pourvoira, que la « dominante » émergera à partir de l’ensemble du thème. Cette idée de dominante qui  se calcule au moyen de toutes sortes de critères qui se cumulent, qui s’additionnent  n’est pas franchement nouvelle. Il y a même des logiciels qui font ressortir les facteurs les plus « puissants » du thème individuel ou événementiel/accidentel. Autrement dit, le thème devient l’instance qui détermine la structure du modéle qui prévaudra pour une personne donnée tout au long de sa vie/
.Le monothéisme  tient un tout autre discours en posant d’emblée  le principe d’une unicité établie de longue date et ce « dieu »  ne change pas d’un cas de figure à un autre. Quel rapport avec l’astrologie,nous demandera-t-on. Nous avons la faiblesse de penser que  l’astrologie est une religion qui aura inspiré le monothéisme, mais évidemment pas sous la forme qu’a pris actuellement l’astrologie.
Qu’est ce que le monothéisme au prisme de la Bible et notamment du Livre de l’Exode (Pentateuque)? C »‘est le choix d’un seul dieu parmi tous les dieux possibles. C’est ce qui est exprimé en tête du Décalogue, des  Dix  Paroles  (Assereth Hadevarim,  et non comme on le dit trop souvent Assereth Hadibroth (ce qui est un féminin!)  dans le Deutéronome IV, 13  et Exode  XXXXIV 28, le Deutéronome  commençant d’ailleurs  par  Elé  ha Devarim,  Ce sont  les paroles. ) qui comportent notamment  une série   de commandements ( mitswoth, d’où la bar mitswa, la confirmation à 13 ans)
« Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude. Tu n’auras pas d’autres dieux face à moi ».On voit donc à quel point l’astrologie  s’est séparée de l’esprit du monothéisme qui est celui de la civilisation judéo-chrétienne et c’est là probablement une raison de son rejet par delà les arguments d’ordre scientifique.Or, selon nous,  c’est en se rapprochant du monothéisme que l’astrologie parviendra à se ressourcer, elle qui, présentement, est à la merci d’une sorte de polythéisme, souligne par le recours à tout un Panthéon gréco-romain introduit et maintenu par les astronomes. Le mot Panthéon signifie ensemble de dieux.


D’aucuns soutiendront évidemment que l’astrologie est  d’essence polythéiste. Mais selon nous,  si l’astrologie de fait l’est devenue, c’est  là une déviance, une hérésie. Elle est devenue le Cheval de Trois du polythéisme au sein d’une civilisation  européenne et méditerranéenne  dite monothéiste ( Judaïsme, Christianisme,  Islam).
D’ailleurs,  l’astronomie n’a pas cessé  de rechercher un centre, qu’il s’agisse avec Ptolémée du géocentrisme ou avec Copernic, de l’héliocentrisme.
L’astrologie aura fini par ravaler le soleil au niveau d’une planéte et d’ailleurs le soleil est souvent englobé au sein du Septénaire, sur le même pied que les planétes et que la Lune, qui n’est qu’un satellite de la Terre  même si l’on continue à privilégier dans le public  le marqueur solaire, lequel  fixe le « signe » de naissance. Mais les astrologues « sérieux », ceux qui dressent le thème « complet »,  en reviennent  à une forme de polythéisme si bien que le client au départ monothéiste se convertit, en quelque sorte, au polythéisme, ce qui reléve d’une forme de prosélytisme larvé, qui ne dit pas son nom et ne s’assume pas comme tel…
Le principe que nous défendons exige qu’en amont, le choix de l’astre de référence soit posé et non pas enfanté en aval  par le « thème », sorte de matrice féminine qui aurait le dernier mot, en fin de course.
Les théoriciens de l’astrologie du milieu du siècle dernier sont complétement passés à côté du probléme en combinant plusieurs planétes. Le cas d’André Barbault est remarquable, comme s’il avait pressenti le besoin d’une certaine unité du modéle mais il y est parvenu en combinant 5 planétes, de Jupiter à Pluton,(donc avec trois « nouvelles » planétes)  entre elles, pour en tirer une courbe unique (indice de concentration planétaire ou cyclique) Il parle lui- même d’un modéle « universel ».
Nous avons choisi une autre solution, et notre choix a abouti à privilégier la planéte portant le nom- en astronomie-  de Saturne, sur la base de périodes de 7 ans, soit 28 ans-sa révolution divisé par 4. Ce que l’on peut mettre en paralléle avec la Lune et les 4 semaines du mois. L’axe Lune-Saturne nous est apparu comme ayant du fasciner les esprits. Au départ, nous avions calé ce systéme sur les équinoxes et les solstices puis nous apercevant que ces axes saisonniers étaient invisibles, nous les avons remplacés par les 4  Etoiles fixes royales, connues en astrologie depuis 5000 ans..à savoir Aldébaran, Régulus, Antarés et Fomalhaut, complétement négligées par l’école française d’astrologie mondiale du siècle dernier, André Barbault s’étant fait l’avocat- à la suite de son frère Armand Barbault (alias Rumélius) d’un cycle bi-planétaire, comme Saturne-Neptune et tutti quanti.
.De longue date, dès notre séjour en Israël en 67-69, nous avions pressenti que l’astrologie pouvait être une clef perdue du judaisme mais à l’époque, en noviice, nous n’avions pas encore compris que l’astrologie devait être élaguée et décantée. C’est en 1995 que nous avons publié une brochure intitulée « L’astrologie selon Saturne »  qui fut largement diffusée au Salon des Astrologues , chaque année, au Palais des Congrès de la Porte Maillot, à Paris.
Actuellement,  l’on en est revenu à un empirisme laissant à chaque praticien, dans chaque cas qui se présente à lui, la responsabilité de déterminer quels sont les facteurs célestes  marquants. Nous nous opposons clairement à un tel état de choses, tout en admettant le thème dans le cadre thérapeutique, quand l’individu échappe à la norme, tant sur le plan physique que mental.(Astrologie médicale longtemps prisée par les médecins jusqu’au XVIIe siècle) articulée notamment  sur  l’iconographie bien connue  de l’Homme Zodiaque reliant les planétes et les signes aux différentes parties du corps humain. On peut alors  parler d’une astro-pathologie. Mais cette astro-pathogie est avant tout ponctuelle et devrait plutôt se servir du thème horaire puisqu’il s’agit de traiter d’un accident dans le processus vital..
Comme nous l’avons écrit récemment,  il y a dans le corpus astrologique plusieurs disciplines et chacun a sa spécificité et n’a pas à s’aligner sur la démarche de la voisine, au risque d’arriver à un résultat hybride.
Mais il est clair que le fer de lance de l’astrologie ne saurait être cette astro-pathologie liée à l’interprétation d’un thème, mais bien une astrologie « mondiale » qui a ses lettres de noblesse. On citera notamment l’astrologue musulman Albumasar, au IXe siècle de notre _ère, qui développa la théorie des Grandes Conjonctions, à partir des rencontres entre Jupîter et Saturne.. Ce systéme connut une fortune certaine pendant de nombreux siècles, en fait , en  gros, jusqu’à la découverte d’Uranus en 1781 mais surtout à la théorie des ères précessionnelles, élaborée sous la Révolution, en France, avec notamment l’Origine de  tous les Cultes de Charles-François Dupuis..Ce qui a abouti à l’attente de la nouvelle ère du Verseau, sur la base du passage du point vernal dans une nouvelle constellation- la constellation étant un découpage arbitraire des astronomes -. Mais il s’agissait là d’un bi-planétarisme avec des conjonctions ne se produisant pas au même endroit d’une fois sur l’autre, tous les 20 ans environ. Albumasar attachait la plus grande importance aux triplicités, c’est à dire aux Quatre Eléments car pendant 200 ans environ, les conjonctions Jupiter-Saturne se faisaient dans le même Elément, puisque les conjonctions étaient en trigone (120°) l’une avec l’autre. Le changement d’Elément était censé correspondre à un changement majeur sur le plan religieux. La théorie des ères précessionnelles fut également à la base une volonté d’ancrer l’Histoire des religions sur une base astronomique. voire une arme contre la Papauté et le christianisme dont on annonçait ainsi la fin, en le reliant à l’ère des Poissons, le poisson étant un signe de reconnaissance des premiers Chrétiens (Ichtus, initiales désignant Jésus mais signifiant aussi poisson)
En conclusion, nous dirons que l’astrologie a besoin d’un nouveau paradigme unitaire et central mais il s’agit en fait contrairement à ceux proposés au XXe siiècle, de s’en tenir à des astres que l’on connaissait déjà dans l’Antiquité et que l’on pouvait observer à l’oeil nu. Car le grand défaut des constructions modernes en Astrologie est leur anachronisme au regard de la science astronomique antique. Ces astrologues qui nous parlent de tradition astrologique la bafouent en vérité en se servant des planétes au delà de Saturne. Ils s’en expliquent laborieusement en s’en tenant à une sorte de mystique selon laquelle les astres en question n’auraient pas été découvertes par hasard mais parce que leur heure était venue!  Pauvres astrologues du passé,  privés de ces transsaturniennes! On comprend alors pourquoi l’astrologie ne pouvait bien fonctionner jusque là si ce n’est que selon certains, il faudrait se servir carrément de 12 planétes correspondant aux 12 signes et que l’on n’en est pas encore là à moins évidememnt de renoncer à une telle chimère et de s’arrêter à Saturne et à une astrologie qui aura eu le temps, au fil des millénaires, de s’inscrire dans notre code génétique et de nous rendre sensibles à de nouveaux signaux cosmiques., ce qui ne saurait évidemment être le cas pour des astres nouveaux venus et que l’on ne peut de surcroit observer qu’en passant par un télescope, ce qui est réservé à une petite élite d’astronomes alors que l’astrologie, à l’origine, est un spectacle pour le peuple, à l’nstar de ce qui est raconté dans le Livre de l’Exode, avec la révélation du Mont Sinaï  ou en ce qui concerne l’Etoile des Mages, lors de la naissance de Jésus. Le ciel au bout d’une  lunette,cela ne passe pas!

.






JHB
01 08 16

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire