Le cadran stellaire, le nouvel outil de l’astrologie cyclique. La dualité des aspects.
par Jacques Halbronn
Il apparait que la dialectique centrale dont les astrologues aient à traiter se réduise à la question suivante: est-ce que c’est pas « bon » ou « pas bon »? La montagne accoucherait-elle d’une souris? Et de fait, on est en droit de se demander si la demande, l’attente du client, ne se limiterait point à tel verdict : pouce levé ou baissé. Pile ou face. C’est dire qu’un tel manichéisme n’a que faire de la complexité affichée de l’astrologie dès lors qu’on se situe dans le prévisionnel ou dans une certaine forme de relationnel, plus ou moins conflictuel. Chassez le naturel, il revient au galop, les astrologues ont beau afficher leur scepticisme face à une vision dualiste du monde, cette vision les rattrape au passage et cela vaut pour l’astrologie mondiale car qu’est ce que l’indice cyclique d’André Barbault sinon un graphique permettant de déterminer – du moins est-ce qui est prétendu-si une période est marquée par des tensions, des affrontements (ce sont l’accroissement du nombre de conjonctions) de plus en plus étendus ou au contraire par une certaine « détente » (avec l’accroissement du nombre des oppositions, alors considérés comme un facteur de dédramatisation et de diversification, du fait même de la dispersion, la répartition, des astres aux 4 coins du zodiaque.
De fat, il n’y a en astrologie que deux aspects véritablement acceptable: la conjonction et l’opposition ou plus largement ce que nous appelons l’élongation, c’est à dire quand deux astres faisant couple cycliquement sont aussi éloignés que possible l’un de l’autre et l’opposition est bien un marqueur de distance entre les deux composantes d’un cycle. Mais le probléme, avec le cycle planéte-planéte, c’est que l’on ne sait pas très bien qui se rapproche et qui s’éloigne. Certes, il y a forcément un astre plus rapide que l’autre (à l’exception du trio Soleil, Mercure, Vénus, qui se suit comme dans un mouchoir de poche) Pour les rapports lune-soleil, cela reste encore assez évident mais il n’en est pas moins vrai que le soleil n’est pas fixe par rapport à la Lune et que d’une fois sur l’autre, il avance d’environ 30° d’arc.
Ce qui n’est pas le cas des étoiles fixes, lesquelles, en comparaison, sont perçues de la Terre comme immobiles, formant ce que nous appelons « le » cadran stellaire avec les 4 étoiles fixes royales formant carré, croix. Là, il est clair que c’est la planéte qui se rapproche et s’éloigne, exactement comme une aiguille passant sur un cadran fixe, à l’instar de celui de nos horloges. Côté ergonomie, plus simple, tu meurs! Tout est donc fixe, bien établi une fois pour toutes, ce qui permet, a contrario, de s’intéresser au seul facteur qui ne l’est pas, à savoir la planéte considérée, à savoir Saturne, laquelle correspond à la petite aiguille alors que la Lune correspond, si l’on veut, à la petite, toutes les ceux étant abonnées au 7 et au 28 (un jour de la Lune pour un an de Saturne, soit un Saturne 360 fois plus lent que la Lune tout comme l’aiguille des minutes est 60 fois plus rapide que celle des heures.
Maintenant, quant à la question de l’objet d’étude des cycles, la réponse de type « bon » ou « mauvais » ou encore « important » ou « pas important » nous semble très problématique et c’est pourtant ce langage qu’utilise Barbault quand il décrit son cycle Saturne- Neptune. Pour notre part nous pensons que le cycle astrologique a pour vocation d’étudier l’évolution des rapports de force entre les sexes ainsi qu’entre le peuple et les chefs. Rappelons d’ailleurs qu’en astrologie, la Lune (et Saturne est ici une octave supérieure de la Lune) représente la femme mais aussi le peuple et donc le soleil (et par extension les étoiles fixes appelés « royales » pas vraiment par hasard, l’homme et le chef.
JHB
19 08 16
par Jacques Halbronn
Il apparait que la dialectique centrale dont les astrologues aient à traiter se réduise à la question suivante: est-ce que c’est pas « bon » ou « pas bon »? La montagne accoucherait-elle d’une souris? Et de fait, on est en droit de se demander si la demande, l’attente du client, ne se limiterait point à tel verdict : pouce levé ou baissé. Pile ou face. C’est dire qu’un tel manichéisme n’a que faire de la complexité affichée de l’astrologie dès lors qu’on se situe dans le prévisionnel ou dans une certaine forme de relationnel, plus ou moins conflictuel. Chassez le naturel, il revient au galop, les astrologues ont beau afficher leur scepticisme face à une vision dualiste du monde, cette vision les rattrape au passage et cela vaut pour l’astrologie mondiale car qu’est ce que l’indice cyclique d’André Barbault sinon un graphique permettant de déterminer – du moins est-ce qui est prétendu-si une période est marquée par des tensions, des affrontements (ce sont l’accroissement du nombre de conjonctions) de plus en plus étendus ou au contraire par une certaine « détente » (avec l’accroissement du nombre des oppositions, alors considérés comme un facteur de dédramatisation et de diversification, du fait même de la dispersion, la répartition, des astres aux 4 coins du zodiaque.
De fat, il n’y a en astrologie que deux aspects véritablement acceptable: la conjonction et l’opposition ou plus largement ce que nous appelons l’élongation, c’est à dire quand deux astres faisant couple cycliquement sont aussi éloignés que possible l’un de l’autre et l’opposition est bien un marqueur de distance entre les deux composantes d’un cycle. Mais le probléme, avec le cycle planéte-planéte, c’est que l’on ne sait pas très bien qui se rapproche et qui s’éloigne. Certes, il y a forcément un astre plus rapide que l’autre (à l’exception du trio Soleil, Mercure, Vénus, qui se suit comme dans un mouchoir de poche) Pour les rapports lune-soleil, cela reste encore assez évident mais il n’en est pas moins vrai que le soleil n’est pas fixe par rapport à la Lune et que d’une fois sur l’autre, il avance d’environ 30° d’arc.
Ce qui n’est pas le cas des étoiles fixes, lesquelles, en comparaison, sont perçues de la Terre comme immobiles, formant ce que nous appelons « le » cadran stellaire avec les 4 étoiles fixes royales formant carré, croix. Là, il est clair que c’est la planéte qui se rapproche et s’éloigne, exactement comme une aiguille passant sur un cadran fixe, à l’instar de celui de nos horloges. Côté ergonomie, plus simple, tu meurs! Tout est donc fixe, bien établi une fois pour toutes, ce qui permet, a contrario, de s’intéresser au seul facteur qui ne l’est pas, à savoir la planéte considérée, à savoir Saturne, laquelle correspond à la petite aiguille alors que la Lune correspond, si l’on veut, à la petite, toutes les ceux étant abonnées au 7 et au 28 (un jour de la Lune pour un an de Saturne, soit un Saturne 360 fois plus lent que la Lune tout comme l’aiguille des minutes est 60 fois plus rapide que celle des heures.
Maintenant, quant à la question de l’objet d’étude des cycles, la réponse de type « bon » ou « mauvais » ou encore « important » ou « pas important » nous semble très problématique et c’est pourtant ce langage qu’utilise Barbault quand il décrit son cycle Saturne- Neptune. Pour notre part nous pensons que le cycle astrologique a pour vocation d’étudier l’évolution des rapports de force entre les sexes ainsi qu’entre le peuple et les chefs. Rappelons d’ailleurs qu’en astrologie, la Lune (et Saturne est ici une octave supérieure de la Lune) représente la femme mais aussi le peuple et donc le soleil (et par extension les étoiles fixes appelés « royales » pas vraiment par hasard, l’homme et le chef.
JHB
19 08 16
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire