Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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samedi 20 août 2016

Jacques Halbronn Le milieu astrologique serait-il tombé aux mains des féministes?

Etudes sociologiques. Le milieu  astrologique  serait -il  tombé aux mains des féministes?
par  Jacques Halbronn

En principe,   un groupe astrologique doit s’occuper d’astrologie et réagir à ce qui touche à ‘l’astrologie et cette régle vaut en ce qui concerne tout groupe lequel est censé s’en tenir à son objet affiché, notamment pour les associations formelles et informelles. Mais dans ce cas, que penser d’une réactivité  évidente sur des sujets qui ne touchent pas à la nature officielle du groupe concerné?
Récemment, nous avons reçu la réaction d’un membre du YahooGroups « Astrologie. Les bases »
La question est donc de savoir si l’on a le droit de s’interroger sur le rôle des femmes dans le milieu astrologique ou pas, si le type d’astrologie qui y est pratiqué est ou non en phase avec les personnes qui s’y expriment. Or, tout laisse à penser que le simple fait de se poser de telles questions serait déjà en soi insupportable,blâmable, condamnable.

jacques  Halbronn, Etudes  sociologiques. le milieu astrologique serait-il tombé aux mains des féministes? dans astrologie
Anne de Gaia
20 août, 13:19

En toute sérénité Jacques Halbronn il n’y a pas de place ici pour des propos sexistes misogynesEn quoi le dit groupe est-il concerné par des propos d’ordre astrologique mais qui évoquent la question des hommes et des femmes? Et que doit-on entendre par une telle qualification « sexistes et misogynes », au delà de quel seuil, risque-t-on d’être taxé de la sorte, ce qui au demeurant reléve carrément de la diffamation? Car  si tel ou tel propos peut déplaire, c’est le caractère insultant des termes employés qui peut faire l’objet d’une action en justice. Il reviendrait alors à la personne ayant recouru à de tels termes de démontrer la véracité de tels jugements alors même que le groupe ne se présente par son titre en aucune façon comme militant en faveur de la cause des femmes, ce qui lui donnerait un droit éventuellement d’ester en justice? En quoi cette personne insultante est-elle habilitée tant sur sur le fond que sur la forme à  réagir de la sorte et à quel titre peut-elle décréter qu »ici », ces propos ne sont pas recevables? On peut penser que cette personne est ou se considére comme responsable de ce qui s’y dit, alors même que cela ne concerne pas l’objet et le titre du dit groupe. Il serait bon sinon de préciser que l’objet du groupe « Astrologie. Les bases »  englobe le discours sur les hommes et les femmes mais dans ce cas, l’on peut penser qu’un tel débat devrait être traité avec un peu plus de « sérénité », terme étrangement  employé par cette dame. Ou alors, l’on pourrait suggérer de changer l’intitulé du groupe en conséquence.D’où la question que nous posons car ce n’est pas la première fois qu’un tel « incident » se produit. Or, nous avons montré que pour la plupart des groupes, il convenait de distinguer entre les raisons affichées quant à leur existence et les motivations réelles qui sous tendent l’existence même du groupe et le font perdurer.Prenons le cas d’une association de pécheurs à la ligne qui réagirait hystériquement aux attaques contre l’Islam ou contre le communisme. On serait en droit de penser que les membres du dit groupe -du moins pour la plupart- aurait un lien « historique » avec l’Islam ou avec le communisme bien plus qu’avec le poisson, lequel ne serait au vrai qu’une façade, qu’une couverture.Il serait également à noter que  les débats les plus vivaces au sein du dit groupe ne concerneraient pas l’objet affiché du groupe mais d’autres objets jugés plus passionnants!Or, pour notre part, d’un point de vue sociologique, ethnométhodologique, nous faisons la différence entre ce qui constitue la véritable identité d’un groupe et ce que le dit groupe juge bon de dire à son sujet. On s’aperçoit notamment que les membres d’un groupe X présentent des points communs qui n’ont en principe aucune raison d’être dans la mesure où le sujet mis en avant n’est pans spécialement censé intéresser les personnes présentant tel ou tel trait. Que s’est-il passé pour qu’une telle dérivé existe?C’est ainsi que dans le cas d’un lieu géographique précis- ce qui n’est pas le cas d’Internet en l’occurrence- un critère de voisinage pourrait avoir joué, si les locaux sont installés dans tel ou tel quartier et dans ce cas ce critère risque de parasiter l’orientation du dit groupe au point que l’on finirait par y débattre des problémes du dit quartier et plus du tout de l’activité initialement prévue! Et l’on pourrait ainsi multiplier les cas de figure possibles conduisant à ce que tel type de personne serait surreprésenté au sein de tel groupe ou type de groupe.Autrement dit, le seul fait que dans une réunion d’ »astrologie, qu’elle soit réelle ou virtuelle (et sur face book, l’on sait si l’on a affaire à un homme ou à une femme); la très grande majorité des participants sont des femmes, peut légitimement susciter un certain questionnement. Il y a  quelque années, lors d’un des congrès d’astrologie tenus à la Porte Maillot  (Lenoble/ Gestas), un des intervenants avait exprimé son étonnement de voir que cette salle de plusieurs centaines de places accueillait un public remarquablement typé, à savoir la ménagère de plus de cinquante ans. Il serait en effet bon qu’un groupe s’interrogeât sur sa composition car elle peut être révélatrice de la façon dont l’objet du groupe est présenté et traité.La question du recrutement se pose: dès lors qu’un groupe se révéle par trop homogéne non point par son objet mais par ceux qui forment le dit groupe, il convient en effet que le dit groupe comprenne qu’à terme, il ne sera pas surprenant que des recrues n’ayant pas le même profil  puissent s’y sentir à l’aise. Bien plus, l’on risquera de mette le bon fonctionnement du groupe sur la qualité de l’objet du groupe alors qu’en réalité cela tiendra à sa composition, ce qui en fait une sorte de lobby, de « cheval de Troie », d’agent double défendant des intérêts qui ne sont pas ceux affichés, avançant masqué. Dès lors, la représentativité du groupe pour défendre, en l’occurrence, les couleurs de l’astrologie serait sérieusement  hypothéquée. Même dans la « réussite » du groupe, sur le plan pratique, du fait même que l’astrologie passe par le langage, l’on ne peut s’empêcher de penser qu’il convient d’aborder le rapport des femmes au langage et notamment au fait que la façon dont on parle des choses y est plus importante et signifiante que ce que sont les choses par elles-mêmes..Autrement dit,  la notion même de « validation »de l’astrologie a toutes les chances d’être affectée par le mode de fonctionnement psychique et mental de ceux et celles qui la pratiquent – sans parler ici du type d’astrologie qui s’y pratique évidemment-  Si le client attend de l’astrologue qu’il lui parle autrement de lui-même, qu’il use d’un autre lexique, on comprendra que la « validité » reléve d’une sorte de conseil en marketing personnel, comment changer son image, se percevoir et se présenter autrement. En ce sens, le savoir astrologique s’apparenterait à la palette d’un peintre portraitiste. Il est bon que les gens sachent les critères de valeur dont un groupe se sert car le taux de satisfaction dépendra des dits critères. La vraie question serait à quoi sert l’astrologie pour le groupe de personnes considérées? Est-ce un lieu de convivialité, de complicité pour des personnes d’une même génération, est-ce une façon d’échapper à des typologies que l’on réprouve pour les remplacer par d’autres, jugées plus inoffensives, moins chargées?
Se pose ici un vrai probléme de représentativité qui pése lourdement sur l’image de l’astrologie, surtout quand on tente de faire croire que « son » astrologie est L’Astrologie, la seule  alors que cette astrologie est souvent datée et ne correspond pas aux recherches actuelles mais en reste à l’époque où ses partisans ont appris l’astrologie.  Car, qu’on le veuille ou non, s’il y a une question de sexe, il y a aussi une question d’âge et l’on peut supposer qu’en sus des accusations de sexisme et de misogynie, viennent s’ajouter celles concernant le fait que nous en voudrions aux personnes âgées/  Or, les faits sont tétus: oui, le milieu astrologique se caractérise par une forte de prédominance de femmes d’un certain âge avec une crise de renouvellement assez patente. Qu’en sera-t-il dans dix ans, dans 20 ans?











JHB
20 08 16


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