Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
.
Soutenez nous en achetant à notre librairie en ligne sur priceminister/Rakuten VULCAINJH.

06 60 75 52 48 teleprovidence@yahoo.fr



"Désormais, vous pouvez profiter de nos vidéos sur you tube en demandant simplement "teleprovidence"ou"Halbronn". Si certaines vidéos en venaient à manquer sur notre site, elles seront sur You Tube"

jeudi 11 août 2016

jacques Halbronn De l'oubli de la dimension chronologique et hiérarchique des dispositifs astrologiques

De l’oubli de la dimension chronologique et hiérarchique  des dispositifs  astrologiques
par  Jacques  Halbronn

Force est de constater que le savoir astrologique est à l’origine d’ordre chronologique. Les signes zodiacaux renvoient au cycle des saisons – quoi qu’en disent les sidéralistes – les maisons astrologiques s’inscrivent en principe dans la dynamique des états successifs de la journée, les aspects suivent l’évolution des rapports entre les astres et même les planétes, comme l’ a montré Jean pierre Nicola renverraient à une théorie des âges donc encore une fois à une succession de stades.
Qu’est ce que cela implique? Que le savoir astrologique doit être validé  quant à sa pertinence chronologique. On peut ajouter une dimension hiérarchique, quand on a affaire à des personnes affectées à des rôles distincts et qui donc doivent s’inscrire dans une chaîne d’activités, c’est à dire à un certain enchainement des fonctions les unes par rapport aux autres.
Si quelqu’un prétend nous décrire l’évolution d’une situation – ce qui est la base de toute forme de prévision- il convient qu’il nous décrive les états successifs par lesquels sont censées  selon sa « théorie » se dérouler les choses avec un stade A, un stade B et ainsi de suite. Or le seul domaine qui semble se préter à un tel protocole semble être celui des aspects. On connait les textes des uns et des autres sur le passage de la conjonction au sextile puis au carré, puis au trigone etc etc. avec la description de l’évolution ainsi annoncée.
Mais ne devrait-on pas s’attendre à une même exigence,  à une même discipline en ce qui concerne le zodiaque, quand il s’agit de suivre la progression d’un astre d’un signe à un autre? Mais là le discours devient sensiblement plus opaque que pour les aspects car l’astrologue doit gérer un matériau foisonnant, touffu, où chaque signe est associé à un élément, à différents astres et bien entendu à un certain symbolisme zodiacal.  Tout se passe en fait comme si on ouvrait et fermait un tiroir sans une conscience claire du passage d’un état à un autre, c’est la pratique du dictionnaire qui nous fait passer, du fait de l’ordre alphabétique, du coq à l’âne ou du plan de Paris où  l’on passe d’une rue à une autre, sans que les noms soient porteurs d’une quelconque indication géographique à la différence du plan de New York (Cinquiéme Avenue etc).
Nous avons souligné récemment dans la Tétrabible de Ptolémée un certain souci d’aborder les problémes à traiter selon un certain ordre logique. Or, c’est cet ordre qui semble avoir du moins au départ prévalu dans les dénominations des attributions des maisons astrologiques. On dit bien « au départ » car la succession appliquée actuellement ne satisfait point à une telle attente. Et on voit mal comment on passe du mariage en maison VII à la mort en maison VIII, sauf au prix d’acrobaties  associant la maison vIII au Scorpion et le Scorpion au sexe, par exemple. En tout état de cause, on attend les astrologues dans un tel exercice de communication puisque comme on l’a souligné plus haut quelle crédibilité aurait un astrologue qui n’est pas capable d’exposer l’existence dans sa méthode prévisionnelle d’un ordre satisfaisant pour l’esprit. Il n’y a pas de raison de soutenir que l’astrologue serait dispensé d’une telle contrainte sous prétexte qu’il a des « résultats » dans sa « pratique », laissant entendre que les choses ne suivent pas forcément un ordre logique!  A notre avis, on ne peut faire confiance à quelqu’un qui ne serait pas en état de montrer que ses outils prévisionnels sont déjà sur le papier acceptables dans leur formulation. C’est là une condition sinon suffisante mais en tout cas nécessaire.
Mais reconnaissons que plus le nombre de paramétres brassés par  l’astrologue est complexe, plus il aura du mal à  passer un tel examen et l’on retombe dans la tactique du tiroir évoquée plus haut.
En fait, l’astrologue ne semble être à son aise qu’avec les aspects  parce qu’il n’est pas dans ce cas embarrassé par le complexe signes-maisons-planétes, si lourd à gérer. Avec les aspects, l’astrologue respire même s’il va quand même lui falloir expliquer cette alternance des aspects plutot harmoniques ou plutot dissonants.
Mais restera posée la question suivante: quelle est la problématique, la dialectique qu’entend étudier et suivre l’astrologue sur le plan cyclique? On peut certes répondre que c’est sans importance et que tout phénoméne, quel qu’il soit, peut faire l’objet d’une approche astrologique. Il n’empeche que l’astrologue devra être en mesure de nous dire quel sera l’évolution du rapport de force entre deux facteurs, dans quel cas c’est le facteur A  et dans quel cas le facteur B ( d’où une hiérarchie qui s’instaure pour un certain temps avec un dominant et un dominé)  puisque dans un cycle, il y a nécessairement  une forme de dualité, correspondant au fait que l’on configure deux astres  sauf évidemment à s’intéresser au passage d’un astre à travers la succession des signes ou des maisons, ce qui exige, comme on l’a dit, de préciser les modalités d’une telle succession.
C’est précisément ce que l’on attend de l’astrologue que d’être capable de dire à quel moment dans un binome que tout le monde peut identifier  ici bas , l’un l’emportera sur l’autre, en recourant à des informations à scruter  dans le ciel.. Autant dire qu’il ne suffit pas de faire une prévision ponctuelle mais d’indiquer, de dater,  un processus d’évolution à la fois chronologique et hiérarchique.












JHB
11  08 16

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire